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Une fin de semaine occupée pour les policiers du Service de police de Sherbrooke (SPS).
Les policiers du Service de police de Sherbrooke (SPS) ont été bien occupés au cours de la longue fin de semaine entourant la Journée nationale des Patriotes.
Depuis jeudi soir dernier, ils ont été demandés sur plusieurs évènements dont des accidents causés par de la conduite avec les facultés affaiblies par l'alcool, pour des dossiers de violence conjugale ainsi que pour de l'utilisation de poivre de Cayenne dans un bar de Sherbrooke.
Jeudi soir dernier, vers 18h45, une conductrice qui venait d'être victime d'un accident près du 1100 rue Galt Ouest a téléphoné au SPS pour mentionner que le conducteur qui l'a percuté serait en état d'ébriété.
«L'homme sentait l'alcool et lui criait dessus après l'impact», selon le corps policier.
Sur les lieux, les policiers ont confirmé que le conducteur impliqué dans la collsion, un homme de 70 ans, avait une odeur d'alcool.
Il a refusé de se soumettre à l'appareil de détection approuvé directement sur le lieu de la collision. Il a finalement été arrêté et accusé d'avoir refusé de fournir un échantillon d'haleine.
Vers 22h15, des citoyens du chemin Godin, toujours à Sherbrooke, ont contacté les services d'urgence en signalant qu'un véhicule venait de rater une courbe et qu'il s'était retrouvé sur le capot, très de leur résidence.
«L'homme de 59 ans, à bord du véhicule accidenté, a tenté de faire croire aux témoins et aux intervenants que le conducteur avait pris la fuite à pied», d'expliquer le porte-parole du SPS, Martin Carrier.
Le quinquagénaire a été trahi par les marques laissées sur son corps par la ceinture de sécurité.
Il a été arrêté par les policiers puis libéré après avoir soufflé le double de la limite permise.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers ont constaté qu'un véhicule circulait avec les lumières éteintes dans les rues du centre-ville de Sherbrooke.
Une fois arrivé sur la rue King Ouest, à l'intersection de la rue des Grandes-Fourches Sud, le conducteur a percuté la bordure du trottoire sans ralentir.
Les policiers ont intercepté le véhicule puis ont remarqué que le conducteur dégageait une odeur d'alcool.
L'homme de 36 ans a été arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies par l'alcool. Il a été libéré après avoir soufflé plus du double de la limite permise par la Loi. Il comparaîtra à une date ultérieure.
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Finalement, dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers remarquent un véhicule qui «brûle» un feu rouge à l'intersection des rues Belvédère Sud et des Fusilliers. Selon les policiers, le conducteur a une conduite erratique.
Après l'interception du conducteur, le conducteur apprend aux policiers qu'il a consommé de l'alcool. Il passe un test dans un appareil de détection approuvé, qu'il échoue.
Le conducteur, un homme de 23 ans, a été conduit au poste de police, situé en face des évènements, où il a soufflé le double de la limite permise.
Selon le corps policier municipal, tous les conducteurs arrêtés ont été libérés et devront se présenter à la Cour criminelle à une date ultérieure. Leurs permis de conduire ont été suspendus et leurs voitures ont été remisées.
Dans la nuit de vendredi à samedi, des policiers qui patrouillaient au centre-ville de Sherbrooke ont été alertés par des citoyens, à la suite du début d'une bagarre dans le secteur de la ruelle Whiting.
Une fois sur place, les policiers constatent qu'une personne présente sur les lieux a utilisé du poivre de Cayenne.
«Plusieurs véhicules ont convergé dans le secteur. Deux ambulances sont également demandées sur place pour des gens incommodés par le poivre de Cayenne», a expliqué le porte-parole Carrier.
Selon les témoins rencontrés par le SPS, un début de bagarre aurait éclaté dans la ruelle et l'un des deux assaillants aurait sorti le poivre de Cayenne pour asperger son adversaire. Les deux personnes impliquées ont rapidement pris la fuite.
Aucune plainte n'a été signalée au Service de police à la suite de l'agression.
Les policiers du SPS ont également procédé à trois arrestations en lien avec des voies de fait survenues dans un contexte de violence conjugale.
Les évènements ont eu lieu au cours de la longue fin de semaine.
«Les trois personnes arrêtées étaient recherchées pour des mandats d'arrestations. Un dernier individu a été arrêté pour avoir brisé plusieurs de ses conditions», a soutenu Martin Carrier.
Les trois personnes ont comparu par vidéoconférence et ils reviendront à la Cour criminelle à une date ultérieure.
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