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L'homme de 51 ans a été accusé d'avoir accéder à de la pornographie juvénile.
Le club de vélo de montagne sherbrookois Dalbix a annoncé mercredi après-midi avoir démis de ses fonctions de président, Luc Dugal. Ce dernier a comparu au palais de justice de Sherbrooke, mardi, sous un chef d'accusation d'avoir accédé à de la pornographie juvénile. Il a été libéré sous certaines conditions.
«Il est impossible pour M. Dugal de se retrouver près des écoles, de parcs, d'être en contact avec des mineurs, d'être en présence de mineurs et d'utiliser internet», a expliqué la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Laïla Belgharras.
La décision de l'organistion a été rendue public par l'entremise d'une publication Facebook.
«Le conseil d’administration du club de vélo de Montagne Dalbix a été informé via les médias ce matin de la situation entourant le directeur du Club. La décision a immédiatement été prise de démettre ce dernier de ses fonctions. Nous n’avons pas d’information supplémentaire pour le moment», peut-on lire dans celle-ci.
L'enquête concernant l'homme de 51 ans s'est amorcée à la suite de signalement reçus au Centre national de coordination contre l'exploitation sexuelle des enfants. Selon la SQ, un utilisateur aurait téléversé des fichiers de pornographie juvénile.
Une perquisition a également eu lieu au domicile du quinquagénaire.
«Plusieurs fichiers de pornographie juvénile ont été retrouvés», peut-on lire dans la dépêche envoyée aux médias concernant l'arrestation de l'individu.
D'autres accusations pourraient être portées contre l'individu puisque l'enquête se poursuit.
Les autorités doivent entre autres procéder à l'analyse des items informatique saisis.
La SQ invite aussi le public à transmettre toute information concernant Luc Dugal et ses agissements en composant le 1-800-659-4264.
La population peut aussi signaler toute situation d'exploitation sexuelle des jeunes sur Internet à l'adresse suivante : www.cyberaide.ca.
«Le Centre national contre l'exploitation d'enfants peut être mis au fait de certains échanges de données ou de fichiers qui pourraient être suspect. Ce sont des choses qui peuvent = être rapporter aux policiers, qui vont pouvoir mener des enquêtes et procéder à des arrestations comme celle de mardi», a expliqué Louis-Philippe Ruel, porte-parole de la SQ.
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Avec les informations de Dominique Côté pour Noovo Info