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Michel Bherer a abordé la question de la violence armée mardi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec André Durocher, ex-inspecteur au SPVM.
Cinq évènements violents sont survenus en moins de 24 heures à Montréal, dont une attaque au couteau à l’intérieur du Collège Maisonneuve.
Michel Bherer a abordé la question de la violence armée mardi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec André Durocher, ex-inspecteur au SPVM.
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D’abord, M. Durocher explique qu’une attaque au couteau dans un cégep n’est pas une chose habituelle au Québec, mais que l'ensemble des événements liés à la violence armée sont préoccupants.
«C’est très rare comme événement. Ce qui est préoccupant, c’est que cet évènement survient dans un contexte où la violence armée (arme à feu, couteau) est très présente», précise-t-il.
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Menant l'entrevue en direct de Washington, André Durocher croit que la présence policière est un enjeu actuellement à Montréal et ailleurs au Québec.
«J'ai dû croiser une quinzaine de patrouilles policières dans les rues de Washington lors d’une marche d’environ trente minutes. On voit les policiers. On se sent en sécurité. Nous sommes bien. C’est très calme», dit-il.
M. Durocher est conscient qu'il y a un problème au niveau de l'embauche des policiers à Montréal.
«Il y a très peu de policiers. On prend les policiers dans les postes pour les mettre dans les escouades. C’est très préoccupant parce que ça attaque directement le sentiment de sécurité des gens», affirme-t-il.
L’ex-inspecteur du SPVM croit que Montréal est dans une phase où la répression et la présence policière sont nécessaires, comme un traitement-choc. Par la suite, les plans de prévention pourront être mis en branle selon M. Durocher.
Concernant l'événement touchant le Collège Maisonneuve, André Durocher estime qu'il faudra penser à en faire un peu plus pour la sécurité dans les Cégeps qui comptent principalement sur la présence de gardiens de sécurité.
«Il n’y a pas de détecteur de métal. Nous sommes réfractaires à cette méthode parce qu’on se dit que les écoles doivent être des lieux d’apprentissage et qu'on ne devrait pas faire face à ce genre de situation», explique-t-il.
Ceci dit, M. Durocher croit que des établissements devraient prendre le virage vers les détecteurs de métaux comme c’est le cas dans nombreuses écoles des États-Unis.
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