Début du contenu principal.
«Mug shot» de Donald Trump: «tout est calculé», affirme Victor Henriquez
«C’est sa plus grande force. [...] On se demande si quelqu’un pourra vraiment l’arrêter», a souligné Victor Henriquez sur nos ondes.
Source
Au lendemain de son passage en prison, Donald Trump utilise sa photo d’identification judiciaire comme une arme politique et un outil de marketing.
Pour l'expert en relations publiques et en gestion de crise, Victor Henriquez, M. Trump arrive à «manipuler le marketing d’une main de maître».
«Il a un public qui lui est complètement acquis, mais également parce qu’ils disent ces événements-là arrivent de toute façon. [Trump] les embrasse avec beaucoup de force et il en fait des événements de financement», a-t-il expliqué vendredi au bulletin Noovo Info Le Fil 22.
«C’est impression, un peu triste et surtout épeurant.»
Donald Trump s'est rendu aux autorités de Géorgie jeudi relativement à l'accusation d'avoir illégalement tenté de renverser l'élection de 2020 dans cet État, une comparution rapide de 20 minutes qui a donné lieu à une première historique: une photo d'identité judiciaire d'un ancien président américain. Il a été libéré en vertu d'une caution de 200 000 $ et a repris la route de l'aéroport pour son vol de retour vers le New Jersey, le soir même.
Une fois que la photo a été rendue publique, des produits dérivés étaient déjà en vente sur le site officiel de l'ancien président. Tout était calculé et planifié à l'avance, soutient M. Henriquez.
«La façon qu’il regarde la caméra, l’expression sur son visage: tout est calculé. Ce n’est pas un hasard. [...] C’est sa plus grande force. Il a planifié pendant des années sa première élection et c’est ce qu’il est en train de faire avec celle-ci. À ce moment-ci, on se demande si quelqu’un pourra vraiment l’arrêter», a-t-il précisé sur ondes.
«Il prend le côté noir des réseaux sociaux et en fait sa force»
L'expert en expert en relations publiques et en gestion de crise ajoute que M. Trump a un grand nombre de partisans qui continuent de le soutenir et qu'il sera difficile de s'opposer à lui, même dans son propre parti politique.
«Cet homme ne fait pas de discours, il prêche la bonne parole. Et à travers ça, le fait qu’il y a des gens qui sont multiplicateurs de message, ça lui permet de faire circuler à peu près n’importe quelle fausseté et d’en faire une vérité très rapidement», a dit M. Henriquez. «Du côté des républicains, on cherche d’autres options, mais on l’a vu lors du débat, ça avait l’air d’un groupe de pee-wee en arrière de la force de Trump et du nombre de personnes qui le suivent»
Voyez son analyse complète dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Avec de l'information de The Associated Press.
Source
International
États-Unis
