Début du contenu principal.
Luc, 64 ans, est titulaire d’un diplôme de secondaire cinq. Pour enseigner, il mise donc sur son partage «du savoir expérientiel» aux facultés de médecine et de pharmacie. Selon lui, ce type de savoir est très bien accueilli à l’Université Laval.
Dans quelques jours, il recevra d’ailleurs un doctorat honoris causa de la Faculté de pharmacie.
«Je me pince encore. J'ai de la misère à le croire. C'est parce qu'on m'a souvent taxé d'anti médicaments. J'ai toujours lutté contre des médicaments mal ajustés qui ne nous font pas, qui ont des effets secondaires qui sont qui ne sont pas drôles à vie», explique-t-il.
Aujourd’hui, il veut envoyer un message concernant sa condition. «On peut se rétablir. On peut avoir une vie pleinement épanouie», lance-t-il.
Luc a d’ailleurs fait de la déstigmatisation de la maladie mentale son combat. «Pour moi, c'est fondamental, parce qu'il y a trop de jeunes qui se suicident à l'annonce d'un diagnostic. Attention, ce n'est plus ce qu'il y avait autrefois», confie-t-il.
Le conseil que Luc se donnerait, s’il pouvait revenir dans le passé, à l’annonce de son diagnostic?
«Je dirais à Luc adolescent de ne pas résister, de ne pas se couler là-dedans, puis d'accepter les mains tendues», conclut-il.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.