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Avec des rumeurs mentionnant une éventuelle première baisse du taux directeur, devrait-on opter pour un taux fixe ou un taux variable, et ce, pour combien d’années?
Selon un sondage réalisé par Noovo Info et CTV News auprès de 50 courtiers hypothécaires à travers le Canada, le taux fixe à court terme serait encore la solution la plus éclairée pour économiser.
«On pense qu’il va y avoir des baisses de taux, mais le danger, c’est que l’inflation revient actuellement, a expliqué Dominique Gonthier, courtier hypothécaire chez Planiprêt. La Banque du Canada doit être prudente dans ses baisses de taux. Elles doivent être petites et graduelles.»
Les propriétaires devront s’attendre à renouveler à des taux aux alentours de 5%, ce qui aura un impact sur leur portefeuille.
Anne-Marie Laurin, propriétaire d’une maison dans Ahuntsic-Cartierville, s’attend à avoir un peu moins d’argent dans ses poches lorsqu’elle renouvèlera son hypothèque en octobre.
«On avait réussi à avoir un taux autour de 2,2%, et là on est un peu craintif du taux qu’on va avoir», a-t-elle confié. Tout comme Mme Laurin, 44% des emprunteurs canadiens devront faire ce choix déchirant cette année.
Bien que 59% des courtiers sondés suggèrent de prendre une hypothèque à taux fixe et à court terme, M. Gonthier dit conseiller à ses clients de se tourner tout de même vers un contrat de cinq ans pour «enlever cette période d’insécurité».
«Si les taux baissent vraiment, on peut envisager de payer une pénalité et de reprendre un nouveau 5 ans à un meilleur taux d’intérêt», a-t-il souligné.
Doit-on abandonner le taux variable pour autant? 49% des courtiers sondés disent non. 32% ont répondu que cela dépend. M. Gonthier dit davantage opter pour la flexibilité actuellement.
«Un taux variable amène un danger de le voir augmenter. Mais c’est flexible, on peut le convertir ou payer trois mois de pénalité pour rechanger.»
Interrogée par Noovo Info, une propriétaire québécoise affirme avoir toujours été toujours avantagée en optant pour un taux variable, mais admet que le tout est un «coup de dé».
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.