Ce nouveau règlement a suscité beaucoup de réactions et plusieurs intervenants demandent déjà son retrait.
«Il y a déjà eu ce règlement dans certaines bibliothèques. C’était quand même assez rare et tout aussi déplorable. Mais là, ce qui est inquiétant c'est que ça tend à se généraliser dans tous les arrondissements», a expliqué Annie Savage, directrice du Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM).
Selon l'organisme RAPSIM, cette mesure vise implicitement les personnes en situation d’itinérance et laisse place à des dérives discriminatoires importantes.
«Ça s’inscrit en plus dans un portrait plus global très hostile à l’égard des personnes en situation de marginalité urbaine dont celles en situation d’itinérance. […] On se questionne même à savoir si la notion d’espace public existe encore pour les personnes en situation d’itinérance», a ajouté sa directrice en entrevue au bulletin Noovo Info 17.
Alors qu'habituellement, les personnes en situation d'itinérance peuvent aller s'y réchauffer ou passer leurs journées notamment pendant la saison hivernale.
«C’est comme les édicules de métro qui sont des lieux gratuits de notre réseau souterrain ainsi que les institutions académiques», a précisé Mme Savage sur nos ondes.
Voyez son entrevue complète au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo.