Réal Landry a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement la victime une dizaine de fois dans les années 1970, elle qui n’était âgée que de 7 ans au moment des faits.
Tout se déroulait dans la chambre de la victime et au sous-sol de la résidence familiale.
L’accusé, qui était de retour au palais de justice de Montréal lundi matin, a toutefois fait part de son intention de porter la sentence en appel.
En effet, Landry espérait une peine clémente afin de purger sa peine à son domicile en raison de ses problèmes de santé et puisqu’il est le proche-aidant de sa conjointe.
De son côté, la Couronne se réjouit de la sentence imposée par la juge Julie Riendeau, prouvant qu’il n’est jamais trop tard pour porter plainte, alors que la victime a gardé le secret pendant 45 ans.
«Vous allez être accompagné dans le cadre du processus judiciaire, a assuré le procureur Me François Parent. La dame a repris sa vie en main en témoignant et a fait preuve d’une grande force de caractère.»
La victime dit avoir connu des moments très difficiles dans sa vie à la suite de ces agressions.
La juge Julie Riendeau indique que «petite, la victime a eu des idées suicidaires».
«Puis, souvent ensuite, jusqu’à la veille de sa rencontre avec l’enquêteuse pour porter plainte, où sachant qu’elle aurait à raconter son histoire, elle hésitait entre le suicide et la plainte à la police», peut-on lire dans le jugement.
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