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«Mais c’est arrivé. C’est sûr qu’on nous en a parlé», a admis Mme Guilbault.
Lors d’un long entretien avec Noovo Info, jeudi, la vice-première ministre s’est penchée sur les différents enjeux de la Capitale-Nationale, notamment sur le recul majeur de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans le dossier du 3e lien.
«C’est un recul qui a été difficile, j’en ai fait l’annonce le 21 avril», a confié la députée de Louis-Hébert.
«On ne pourra pas éternellement n’avoir que le pont de Québec et le pont Pierre-Laporte, qui sont tous les deux collés à l’ouest, et penser qu’on ne fera jamais rien d’autre.»
Mme Guilbault se dit à l’aise de recevoir des commentaires d’élus déçus quant au tunnel Québec-Lévis.
Bien qu’il s’agisse d’un projet mené par la Ville de Québec, la ministre des Transports a répondu à quelques questions en lien avec le tramway. Selon Mme Guilbault, le maire Bruno Marchand devra faire une mise à jour du coût et devra faire preuve de transparence avec les citoyens.
«Une fois qu’on va avoir les offres financières, il va falloir un jour que vous fassiez une mise à jour du coût du projet. On ne pourra pas retenir ça éternellement.»
Questionnée à savoir s’il y a un plafond que Québec ne peut se permettre de dépasser quant au tramway, Mme Guilbault a répliqué qu’elle ne voulait pas embarquer «dans un débat de chiffre» en ce moment, elle qui attend les offres finales des consortiums.
«On a toujours dit qu’on l’appuierait, mais reste que c’est un projet de la Ville. C’est à eux de travailler sur l’acceptabilité, les communications, l’explication du projet et essayer de susciter l’adhésion.»
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