Début du contenu principal.
Nathalie Provost, survivante de Polytechnique, se lance en politique avec l'équipe Carney
«Ça semble dramatique, mais cette fois-ci, si un gouvernement conservateur est élu, on perd tout, pour toujours.»
Une militante connue de la lutte pour le contrôle des armes à feu et survivante de la tuerie à Polytechnique, Nathalie Provost, fait le saut en politique fédérale et sera candidate pour libéraux de Mark Carney aux prochaines élections.
La nouvelle, d'abord rapportée par le Devoir, a été confirmée par Noovo Info auprès des sources du Parti libéral du Canada (PLC).
NOUVEAU
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) March 21, 2025
Nathalie Provost @Polysesouvient se lance avec @MarkJCarney : elle admet qu'en 9 ans les libéraux auraient pu faire + sur les armes
Mais "tout pourrait être perdu" avec les conservateurs
Elle y va, même si risque d'être députée d'arrière-ban@NoovoInfo #elxn45 pic.twitter.com/wHxudLZ3L9
La principale motivation de la candidate qui se présentera dans la circonscription de Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville sera de ne pas «perdre» les acquis qui ont été faits au courant des dernières années dans le dossier du contrôle des armes à feu, particulièrement les fusils d'assaut. «Si un gouvernement conservateur est élu, on perd tout pour toujours», a-t-elle lancé.
«Ça semble dramatique, mais cette fois-ci, si un gouvernement conservateur est élu, on perd tout, pour toujours.»
Mme Provost convient que «les libéraux n’ont pas été parfaits» dans leurs neuf récentes années de pouvoir à Ottawa, mais estime qu’il est «difficile [de] faire avancer des dossiers complexes». Et pour elle, le PLC a «une équipe solide» avec le nouveau chef Mark Carney. «Je suis honorée», a-t-elle dit en entrevue avec Noovo info, vendredi.
La survivante de Polytechnique n’exclut pas qu’elle devienne une députée d’arrière-ban au niveau national advenant son élection dans un éventuel gouvernement Carney. «Mais je ne serai pas une back-bencher pour les gens de Châteauguay-Les Jardins-de-Napierville», affirme-t-elle.
«Il y a des choses à faire», croit Mme Provost, en mentionnant «l’énorme frontière» qu’a la circonscription dans laquelle elle se présente avec les États-Unis et le contexte de guerre commerciale avec les États-Unis du président Donald Trump.
Mme Provost est devenue une militante acharnée pour le contrôle des armes à feu après la tuerie motivée par la haine des féministes qui a fauché la vie de 14 femmes en plus d'en blesser d’autres, en 1989.
On s'attend à ce que le nouveau premier ministre déclenche officiellement des élections anticipées ce dimanche.
Avec la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.
Politique
