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Pour Maïka Sondarjee professeure en développement international et mondialisation à l’Université d’Ottawa, cette décision est loin d’être anodine.
En effet, l’un des enjeux de la guerre en Ukraine, c'est la menace de l'utilisation de l'arme nucléaire par la Russie et comme Hiroshima a été une des deux villes japonaises victimes d’attaque nucléaire lors de la Seconde Guerre mondiale, cet enjeu résonne d’autant plus.
«C’est une décision qui vise à remettre la question du contrôle des armements sur la table», indique Mme Sondarjee en entrevue avec Sabrina Rivet au bulletin Le Fil 22.
Des sanctions contre la Russie ont d’ailleurs déjà été mises en place afin de réduire leurs équipements technologiques militaires. La Russie possède déjà beaucoup de matière première comme le fer et le diamant, mais le pays ne dispose pas de la technologie pour fabriquer ses armements. Donc, les pays du G7 se sont entendus pour cesser de vendre des outils technologiques à la Russie, mais aussi pour arrêter d’acheter afin de priver le pays de fonds. «On essaie d’ailleurs de rendre l’Europe indépendante du pétrole et du gaz naturel russe, c’est encore très difficile, mais on essaie de couper des deux côtés afin de serrer la gorge de la Russie», ajoute la professeure.
Selon Maïka Sondarjee, la présence du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, au G7 aide le pays à renforcir les liens avec l’Europe, évidemment, mais aussi avec le Canada, le Japon et les États-Unis. Elle mentionne qu’il y a aussi le Sommet d’Asie Centrale pourrait également venir mettre des bâtons dans les roues de la Russie. «Tout le monde s’éloigne tranquillement et elle se retrouve de plus en plus seule, il n’y a plus vraiment d’allié qui persiste à vouloir aider la Russie aujourd’hui», indique-t-elle.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.