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Le manque d’idées ou de temps résulte souvent en des repas monotones tout un long de la semaine. La variété peut être la clé pour donner le plaisir de manger à son enfant – et la responsabilité, aussi.
Le parent peut s’occuper du contenu du repas, mais l’enfant peut gérer la quantité. Qui de mieux que l’enfant lui-même pour connaître son appétit? Selon le développement de l’enfant, on peut graduellement lui ajouter une part de responsabilité et l’inclure dans le choix de ce qui se retrouve dans la boîte à lunch.
«Un des défis avec les lunchs c’est souvent la planification. On veut que ce soit le plus rapide possible, on ne veut pas passer beaucoup de temps en cuisine.»
L’inflation qui frappe de plein fouet le panier d’épicerie en 2023 rend encore plus complexe la tâche de choisir quoi mettre dans la boîte à lunch de son enfant. Faire soi-même les sandwichs ou encore préparer le yogourt à boire avec du yogourt et du lait peut aider à réduire la facture. Il faut le plus possible éviter les aliments préparés.
«C’est sûr qu’avec le stress de la rentrée scolaire [et des lunchs] cinq fois semaine, c’est clair qu’une fois de temps en temps, on veut couper les coins ronds. Alors, ce qui est important, c’est peut-être d’aller chercher des produits non périssables en vente et d’en acheter davantage», dit le directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo ci-contre.