Plusieurs ont dénoncé cette décision.
«Je trouve que c’est un peu imposteur dans le sens où on envoie ça à qui que ce soit, on ne sait pas ce que ça va provoquer chez les gens», relève la clinicienne et spécialiste en troubles de l’alimentation Tania Lemoine. Selon elle, ce genre de découverte peut avoir des impacts carrément néfastes chez certains.
L’endocrinologue à l’Institut de recherche clinique de Montréal Rémi Rabasa-Lhoret juge ce coup de publicité carrément «choquant». «L’Ozempic est un médicament pour des indications médicales, principalement le diabète de type 2 […] Dans certaines indications, ça peut servir pour le traitement de l’obésité. Il doit être prescrit dans certaines indications», souligne-t-il.
Dans un courriel envoyé à Noovo Info, Hello Fresh a indiqué s’efforcer d’offrir à ses clients la meilleure expérience possible et que ses boîtes-repas pouvaient contenir des publicités «pertinentes pour le mode de vie de [ses] clients».
«Bien que cette offre ait pu être perçue positivement par certains clients, nous comprenons que ce ne soit pas le cas pour tous. Les commentaires sont très importants pour nous et nous les prenons en compte afin de nous assurer de proposer les meilleures options adaptées à nos clients», peut-on lire dans la communication.
D’après des données fournies par la Régie de l’assurance-médicaments du Québec, le nombre de personnes ayant reçu une prescription remboursable a explosé entre 2019 et 2024, passant de 264 à plus de 74 000.
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