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Les avancées ne sont pas à la hauteur des attentes, mais est-ce que le personnel est prêt à retourner en grève générale illimitée?
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette, qui s'est entretenue avec des enseignantes, dans la vidéo.
Alina Laverrière est une enseignante membre du syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY), qui a recommandé à ses membres mardi de rejeter l'entente de principe du gouvernement Legault. Elle dit que sa position est nuancée, mais elle n’accueillerait pas favorablement l’éventualité de retourner en grève.
«Si mon syndicat dit qu’il faut absolument y retourner, j’aurais tendance à dire: "Est-ce qu’on a vraiment le choix?"», laisse-t-elle tomber.
De son côté, Sonia Bahl, également membre du SEHY, juge «inquiétantes» les propositions de l’entente de principe liées à la composition des classes. Elle craint qu’il soit demandé aux enseignants de faire encore plus d’efforts concernant cet enjeu.
L’ex-vice-président de la CSN Jean Lacharité estime quant à lui que les membres de la FAE pourraient se retrouver dans l’eau chaude si leurs collègues de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) entérinaient l’entente de principe.
«Tu rejettes [l’entente], ça veut dire que tu retournes en moyens de pression… Ça serait difficile de retourner en grève générale illimitée, sans compter la réaction de l’opinion publique», juge-t-il.
Le SEHY n’a pas souhaité accorder d’entrevue à Noovo Info.