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Société

Enseignement: un autre syndicat affilié à la FAE recommande le rejet de l'entente de principe

Le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL), affilié à la Fédération autonome de l’enseignement, recommandera à ses membres de voter contre l’entente de principe conclu avec le gouvernement du Québec, a pu confirmer Noovo Info.

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Noovo Info
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Le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL), affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), recommandera à ses membres de voter contre l’entente de principe conclu avec le gouvernement du Québec, a pu confirmer Noovo Info. 

Il s’agit du troisième syndicat à indiquer à ses membres de ne pas accepter l’entente de principe avec Québec. Mardi, le Syndicat des enseignants de la Haute-Yamaska (SEHY), en Estrie, a indiqué à ses quelque 2000 membres qu'ils devraient refuser l’entente.

Le SEHY emboitait le pas au syndicat de la Pointe-de-l’Île qui avait affirmé la même chose à ses membres la semaine dernière. 

Quant à lui, le Syndicat de l’Ouest de Montréal (SEOM) recommande à ses membres de voter pour l’entente de principe.

«Lors du Conseil des personnes déléguées tenu les 10 et 11 janvier, les personnes déléguées ont décidé à majorité de recommander à leurs équipes de voter favorablement pour l’entente lors de l’AG. Par respect par les membres, le SEOM ne commentera pas l’entente de principe jusqu’à ce qu’elles soient présentées à leurs membres le 23 janvier», mentionne-t-on dans un courriel envoyé à Noovo Info. 

Les votes pour entériner l'entente doivent se tenir dans les prochains jours. 

Certains enseignants ont émis certaines réserves quant à l'entente de principe avec le gouvernement. Sylvain Dancause, enseignant au secondaire et syndiqué de la FAE, a mentionné à Noovo info qu'il aurait préféré moins de jours de grève, à l’instar de ses collègues faisant partie de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ). 

Rappelons que la FAE s'est retrouvée à négocier seule. Ses 66 000 enseignants ont fait la grève durant un mois, et ce, sans fonds de grève.

Le Front commun, qui est constitué de la CSQ, de la CSN, de l'APTS et de la FTQ, a quant à lui débrayé durant 11 jours. On peut même parler de huit jours pour ce qui est du secteur de l'éducation, puisqu'il n'y a pas d'école durant les fins de semaine. Donc, la CSQ, qui représente environ 95 000 enseignants, n'aura débrayé que durant huit jours avant de parvenir à une hypothèse de règlement.

Avec les informations de Benoit Chevalier, Noovo Info

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