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Le Syndicat des enseignants de la Haute-Yamaska (SEHY), en Estrie, emboîte donc le pas à celui de la Pointe-de-l’Île.
Le conseil d’administration d’un second syndicat affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) a recommandé à ses membres de rejeter l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec, a appris Noovo Info.
Le Syndicat des enseignants de la Haute-Yamaska (SEHY), en Estrie, emboîte donc le pas à celui de la Pointe-de-l’Île. Il représente environ 2000 membres dans la région de Granby.
Dans un courriel envoyé à ses membres présentant les modalités de l’entente de principe, on soutient que cela n’améliorerait pas les conditions de travail des enseignants de «manière significative». Le SEHY déplore également le «mépris du gouvernement pour la profession» d'enseignant.
Le texte mentionne également que les problèmes liés à la composition des classes feraient toujours défaut malgré l’entente, détériorant ainsi «les conditions de travail de la formation professionnelle».
«Nous avons reçu plusieurs courriels de mécontentement - et le mot est faible», rapporte le SEHY.
Les membres du SEHY auront donc l'occasion de se prononcer sur l'entente le 20 janvier prochain lors d'une assemblée syndicale.
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Rappelons que la FAE s'est retrouvée à négocier seule. Ses 66 000 enseignants ont fait la grève durant un mois, et ce, sans fonds de grève.
Le Front commun, qui est constitué de la CSQ, de la CSN, de l'APTS et de la FTQ, a quant à lui débrayé durant 11 jours. On peut même parler de huit jours pour ce qui est du secteur de l'éducation, puisqu'il n'y a pas d'école durant les fins de semaine. Donc, la CSQ, qui représente environ 95 000 enseignants, n'aura débrayé que durant huit jours avant de parvenir à une hypothèse de règlement.
On ignore encore les détails des ententes de principe qui ont été conclues avec Québec au plan sectoriel, c'est-à-dire quant aux conditions de travail comme les moyens pris pour alléger la tâche des enseignants, la composition de la classe, etc. Les organisations syndicales doivent maintenant présenter ces ententes à leurs membres, qui se prononceront dans les prochaines semaines.
Avec les informations de Simon Bourassa pour Noovo Info et de La Presse canadienne