Geneviève Everell, créatrice de contenu et entrepreneure, est l’une des chanceuses qui a toujours été accompagnées lors de ses traitements de chimiothérapie. Dans les dernières semaines, elle a publié une vidéo sur ses réseaux sociaux dénonçant le fait que certains hôpitaux, notamment l’hôpital de Chicoutimi, interdisent l’accompagnement lors de traitements de chimiothérapie.
«Imagine ta personne préférée, ta grand-mère, ta mère ou ta fille avoir le cancer et devoir la laisser partir au bas de l’hôpital», dénonce Geneviève Everell dans sa vidéo.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, Mme Everell explique avoir été très surprise d’apprendre que l’accompagnement lors de ses traitements n’était pas la chance de tous, elle qui croyait que c’était quelque chose de «normal».
«Je refuse que ça se passe comme ça. Ça n’a pas de bon sens», a-t-elle signalé.
Sa vidéo a cumulé plusieurs réactions et nombreux internautes ont également tenu à partager leurs expériences.
«Je n’ai jamais pu accompagner mon père à ses traitements. Ce n’était vraiment pas évident pour lui, c’était très insécurisant», explique Bianca Lavoie, proche aidante, qui ajoute que son père oubliait souvent les informations importantes pour l’aider à aller mieux, en raison entre autres de l’émotion.
Le directeur aux relations médias, des affaires publiques et des relations gouvernementales de Santé Québec, Yann Langlais-Plante, indique que les systèmes de santé tentent de trouver un équilibre et de permettre les accompagnateurs lorsque c’est possible, mais que dans certains cas, les lieux sont trop exigus.
«On n’est pas insensible à la situation», souligne toutefois M. Langlais-Plante.
À voir dans la vidéo.