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Des parents et des enfants ont en effet directement interpellé la ministre à l’Assemblée nationale.
Voyez la scène dans la vidéo liée à cet article.
«On ne veut pas des règles, on veut des changements, a réclamé le jeune Alexis Tremblay, de l’École des Berges, à Québec. C'est pas juste à mon école, c'est à toutes les écoles, pour qu'il n'y ait plus d'enfants qui se blessent. Je vois souvent des gens qui vont très vite.»
Mme Guilbault prenait justement la parole vendredi, évoquant notamment la possibilité d’imposer jusqu’à neuf points d’inaptitude aux conducteurs qui ne respectent pas la vitesse et les règles dans les zones scolaires.
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Dans un débat sur cet enjeu au Salon bleu, Mme Guilbault a donné l’exemple de la sanction imposée aux automobilistes qui ne s’arrêtent pas lorsque les feux d’un autobus scolaire clignotent, soit neuf points d’inaptitude. Elle serait prête à modifier le Code de la sécurité routière en conséquence.
«C’est quelque chose qu’on regarde aussi. C’est quand même salé comme sanction: tu y penses deux fois avant d’aller trop vite, à côté d’un autobus scolaire. Alors, pourquoi ne pas appliquer le même principe au fait de ne pas respecter (les règles)?»
Le Parti libéral du Québec (PLQ), Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ) ont uni leur voix vendredi et ont demandé que les rues aux abords des écoles soient davantage sécurisées.
Lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, le solidaire Etienne Grandmond, la libérale Marwah Rizqy et la porte-parole du PQ Méganne Perry Mélançon se sont adressés à la ministre des Transports Geneviève Guilbault afin que Québec déploie des mesures pour renforcer la sécurité routière près des écoles.
Avec des informations de Julien Denis, Noovo Info.