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Organisée par le groupe Quebec community network, une manifestation a pris place jeudi, à Montréal.
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C'est le premier rassemblement depuis l'adoption du projet de loi 96. Les revendications sont nombreuses notamment au niveau de la santé, la justice et dans l'éducation.
«On veut dire au gouvernement que les droits humains passent avant tout. C'est sur que c'est important de protéger la langue française, de protéger des langues autochtones parce que c'est vrai que l'anglais est partout. Mais par contre, l'anglais est quand même la langue seconde ou première de beaucoup de monde», a affirmé Kaberi Dasgupta, porte-parole du mouvement Quebec Community Groups Network.
Au niveau judiciaire, il sera possible de contester ce projet de loi, notamment avec l'aide financière du fédéral. Toutefois, il faudra trouver des cas concrets de personnes qui sont directement touchées par ces mesures, selon le professeur Patrick Taillon.
«Ces mesures touchent beaucoup de gens et suscitent beaucoup d'inquiétudes dans la communauté anglophone. Ces personnes ont peu de chance de déboucher sur de longues sagas judiciaires et de succès. [...] On est plus dans un débat d'interprétation. Les inquiets voient un principe qu'ils trouvent menaçant et sont aveugles du droit des exceptions», a précisé le professeur de droit à l'Université Laval en entrevue.
Voyez les détails avec la journaliste Fanny Lachance-Paquette au bulletin Noovo Le Fil 17.