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Les professeurs doivent en effet se préparer à composer avec cette nouvelle réalité.
«Je dois m’assurer qu’il y ait le moins de chance possible que les étudiants plagient à travers l’utilisation de l’intelligence artificielle et, d’un autre côté, m’assurer d’évaluer en totalité ce que je souhaite évaluer [dans mon cours]», relève la chargée de cours à l’UQAM Marianne Théberge-Guyon.
Celle-ci souligne toutefois que ce ne sont pas tous les étudiants qui ont recours à l’intelligence artificielle et que plusieurs sont conscients que ce recours peut nuire à leur apprentissage.
Face à cette situation, la CSN demande à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry d’agir, alors que l’une des grandes difficultés que vivent les enseignants est d’être capable de repérer le plagiat commis par l’entremise de Chat GPT.
«Ça nous prend de la formation, ça nous prend du temps aussi pour se former. Toujours construire l’avion pendant qu’il est en vol, ça a des limites», insiste la présidente de la CSN, Caroline Senneville.
De son côté, la ministre Déry affirme être consciente du problème. «Les balises vont venir. C’est sûr que ça soulève des questions d’éthique. Il faut être capable de trouver une certaine cohésion en enseignement supérieur et ça va venir cet automne», a-t-elle déclaré à Noovo Info.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.