Début du contenu principal.
La chargée de cours à l’École de technologie supérieure Élisabeth Lavigueur a déjà changé la moitié de son cours et devra le modifier encore plus à l'automne prochain. «Je pose les questions autrement», a-t-elle expliqué à Noovo Info.
«Je ne peux plus demander [à mes étudiants de trouver des brevets spécifiques ou autres] car ils vont aller sur ChatGPT, qui va trouver la réponse», a-t-elle dit, en affirmant que l'arrivée de l'intelligence artificielle dans l'enseignement est un changement «positif».
Certains experts estiment que les plateformes d'IA, telles que Chat GPT, vont remplacer certaines professions. On parle notamment des planificateurs financiers, des publicitaires et des graphistes. Mais ce n'est pas encore le cas, répond Laurent Charlin.
«L’IA est très limitée pour l’instant», a précisé le membre académique principal de l’Institut québécois d'intelligence artificielle (MILA). «On est plutôt dans quelque chose qui nous permet d’aller plus vite, mais qui ne nous remplace pas.»
D'ailleurs, contre toute attente, des emplois ont été créés, notamment dans la création et l'opération de l'IA.
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.