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Voyez le reportage de Marc-André Pelletier.
D’abord, il faut savoir que deux entreprises se partagent le territoire dans la région: le Canadien national et les Chemins de fer Québec-Gatineau.
Les deux assurent avoir apporté des «améliorations importantes» à leurs pratiques après les tragiques événements qui ont coûté la vie à 47 personnes, en plus d’un Latuquois, Yvon Ricard. Le musicien avait survécu aux événements alors qu’il se produisait au Musi-Café. Il s’est toutefois enlevé la vie deux ans plus tard, incapable de se remettre de cette soirée.
Les «améliorations importantes» dont le CN et Québec-Gatineau parlent, comprennent notamment la transmission de rapports des marchandises transportées. Le hic, c’est que ces rapports, selon nos informations, sont transmis aux municipalités en moyenne 3 mois plus tard. C’est donc dire que lors du passage des trains sur leur territoire, les municipalités ne savent pas ce qu’ils contiennent.
D’une part, le Canadien national assure «offrir aux premiers répondants et aux organismes municipaux divers outils, ressources d’information sur les programmes de sécurité, sur les protocoles de notification et d’intervention, en plus de possibilités de formation».
Québec-Gatineau, elle, met l’accent sur l’entretien de ses infrastructures «plus de 99,9% des matières dangereuses arrivent à destination sans être rejetées lors d’un incident», mentionne-t-on dans un échange de courriel avec Noovo Info.