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À la Chaudronnée de l'Estrie, on s'adapte comme on peut, avec les moyens qu'on a. «On leur donne des bouteilles d'eau froide, on leur donne des popsicles, des lingettes d'eau froide, il y a un abreuvoir qui est disponible pour eux», explique Steve Lenneville, intervenant.
Ce dernier soutient d'ailleurs que comme tout le monde, leur clientèle est plus «à pic» lorsqu'il fait très chaud, ce qui résulte donc en davantage de situations d'agressivité à gérer. «On en gère toute l'année, mais un petit peu plus dans ces temps-ci.»
Pour les personnes en situation d'itinérance, la débrouillardise, c'est la clé pour traverser la période estivale.
«J'ai une bonne tolérance à la chaleur, mais sinon, je mets une débarbouillette d'eau froide dans mon cou ou sur mon front. On aime aussi ça quand il y a du vent comme aujourd'hui», a raconté un homme qui profitait d'un repas abordable préparé par La Chaudronnée.
«Je m'assure de rester bien hydratée, je bois beaucoup d'eau et j'asperge un peu mes cheveux et mon front, puis sinon, je me baigne dans les piscines municipales», a expliqué une femme également sur place.
Les deux s’accordent pour dire que le début du mois de juillet a été très difficile en raison des canicules où la température montait au-delà des 40 degrés.
«Ils apprécient beaucoup qu'on leur donne ça, et en même temps, nous, on a aussi le souci d'éviter les coups de chaleur chez notre clientèle», a souligné M. Lenneville.
Ce dernier indique toutefois que le bâtiment dans lequel l'organisme tient ses activités depuis des années ne peut avoir accès à de l'air climatisé, notamment en raison des coûts que cela engendrerait. «Il y a très peu d'organismes communautaires en fait, qui peuvent se permettre ça.»