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Ce rapport du ministère de l’Éducation, rendu disponible le 1er septembre, révèle que les marches à suivre en cas de plainte ou de dénonciation sont «laborieuses».
«Ça ne marche pas, ce n’est pas bien fait, a renchéri Mme Ghazal, en entrevue avec Sabrina Rivet. On ne donne pas assez d’informations pour les victimes sur le processus. Et ça, c’est des choses qui sont connues depuis des années».
Selon la députée solidaire, bien répondre aux besoins des victimes est essentiel. Mais il serait également le temps de prioriser la prévention à l’aide d’une loi. Une loi de la sorte, qui protège les jeunes adultes, existe déjà pour les cégeps et les universités, rappelle-t-elle.
«Il faut faire la même chose pour protéger les mineurs», soutient Mme Ghazal.
Rappelons que Québec solidaire a déjà déposé un tel projet de loi visant à prévenir et à combattre les violences sexuelles dans les écoles en avril dernier avec l’appui des autres partis de l’opposition.
La politique, telle que décrite, doit comprendre des mesures de prévention et de sensibilisation, des formations annuelles obligatoires pour la direction et le personnel et un processus de plaintes détaillé, entre autres.
La solidaire se dit prête à collaborer avec la Coalition avenir Québec (CAQ) afin de faire avancer le projet de loi, comme il s’agit «d’un enjeu de société important».
«Nos jeunes sont dans nos écoles pour apprendre, pour étudier, et pas pour se faire agresser», conclut-elle.