Paul St-Pierre Plamondon fait l'éloge du souverainisme dans une entrevue exclusivement en danois

Anne og Anders i Canada (Anne et Anders au Canada), «l’une des émissions les plus écoutées du Danemark» selon le PQ, a fait découvrir l’histoire du parti politique à son auditoire dans un épisode diffusé le 20 août, passant par les deux référendums qui se sont soldés avec une victoire du «Non» jusqu’à aujourd’hui, où PSPP continue de «lutter vers l’indépendance».

Le député de Camille-Laurin, qui dit avoir étudié au sud du Jutland – la région continentale du Danemark – en 1994, a révélé à DR être toujours en contact avec son ancienne famille d’accueil, qui lui a permis de pratiquer son danois, et ce, à la grande surprise du journaliste.

Questionné quant à la différence entre le Québec et le Canada, M. St-Pierre Plamondon, toujours en danois, a mentionné à DR que le Québec «se distingue du reste du Canada» notamment en raison de sa langue et de sa culture, mais également qu’il souhaite prendre des décisions différentes de celles du Canada.

«Notre appartenance au Canada nous force à envoyer 2 milliards de dollars par année en subventions dans les sables bitumineux d’Alberta, qui est l’une des industries les plus polluantes du monde», a-t-il lancé dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux par le PQ.

Notre chef @PaulPlamondon a accordé une entrevue, en danois, à la télévision nationale danoise (Danemarks Radio) sur l’indépendance du Québec, à l’une des émissions les plus écoutées du Danemark. Une entrevue aussi intéressante qu’inusitée. 🇩🇰 pic.twitter.com/nWFDSH7LBA

— Parti Québécois (@partiquebecois) September 1, 2023

PSPP estime que les Québécois souhaitent davantage investir ces sommes dans des entreprises québécoises ainsi que dans le domaine des énergies vertes. «Mais ce n’est pas possible pour nous.»

Lors de son entretien, M. St-Pierre Plamondon a également déploré le fait que le Québec n’existe pas à l’échelle internationale et que la majorité des gens ne savent pas que des personnes parlent français au Canada.

Le chef péquiste a ensuite conclu son entretien en confiant que dès qu’il quittait le Québec pour une autre province canadienne, il se sentait carrément dans un autre pays.