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Le premier ministre ne fait toutefois pas de promesses.
Un comité nommé par le gouvernement du Québec a recommandé que la province adopte sa propre constitution et prenne d'autres mesures pour renforcer son autonomie.
Le premier ministre François Legault se dit ouvert à la possibilité d'une constitution québécoise avant les prochaines élections provinciales de 2026, mais il ne fait pas de promesses.
Le rapport de la commission comprend 42 recommandations, notamment celle que le Québec modernise ses lois pour supprimer les références à la monarchie et celle que la province négocie un accord avec le gouvernement fédéral sur les demandeurs d'asile.
Les libéraux de l'opposition ont adopté une motion en faveur d'une constitution québécoise lors de leur congrès au début du mois.
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Mais Charles Breton, de l'Institut de recherche en politiques publiques, estime qu'il est difficile de rédiger une constitution et qu'il est peu probable qu'elle voie le jour rapidement.
M. Legault a annoncé la création du comité en juin, dans ce que beaucoup considèrent comme une tentative de plaire à sa base nationaliste, alors que son parti est à la traîne dans les sondages par rapport au Parti québécois, qui est souverainiste.