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Voyez tous les développements du 34e jour de la campagne électorale au Canada.
Les chefs de partis fédéraux sont entrés dans leur sprint final de la campagne électorale et essayent de faire tourner le vent en leur faveur à trois jours du vote.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, a mis le cap sur l'Ouest du pays. Vendredi, il a détaillé à quoi ressembleront les 100 premiers jours d'un gouvernement sous sa direction.
S'il devient premier ministre, il adopterait une loi sur l'abordabilité financière et un «projet de loi omnibus massif sur la criminalité».
M. Poilievre a indiqué que son gouvernement agirait également pendant cette période pour abroger le projet de loi C-69, qu'il décrit comme une «loi anti-développement». Il adopterait une loi visant à réduire le délai d'approbation des projets fédéraux.
M. Poilievre s'est aussi engagé à appeler le président américain Donald Trump dès le premier jour pour lui dire que les tarifs douaniers sont «nuisibles et injustifiés».
Le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, est revenu faire campagne en Ontario. Il a tenu une conférence de presse dans une aciérie du nord de la province qui est touchée par des droits de douane américains.
M. Carney a d'ailleurs été relancé sur son appel avec le président Donald Trump. Le chef libéral a été invité à préciser ce que le locataire de la Maison-Blanche lui a dit au moment de cette conservation à la fin mars, lorsqu'il a abordé l'idée de faire du Canada le 51e État américain. Cette information n'a été révélée que jeudi.
M. Carney a fait valoir que «ce n'est pas correct» de révéler «tous les détails de la conversation».
«Ce qui est important, c'est les résultats. Et le résultat, c'était du respect pour le Canada comme un pays souverain», a-t-il affirmé.
Sur un autre sujet, M. Carney a déclaré que la réforme du mode de scrutin n'est pas une priorité, mais il se dit «ouvert» à examiner cet enjeu éventuellement.
À quelques jours du vote, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a obtenu le soutien public de son confrère péquiste.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, est sorti de sa réserve, jeudi, et, dans un long message, a invité les Québécois à voter pour le seul parti qui sera «loyal uniquement envers le Québec».
M. Blanchet a dû expliquer vendredi l'absence du dirigeant péquiste à ses côtés pendant sa campagne électorale. Le bloquiste a dit que cela respecte le plan sur lequel les deux hommes s'étaient entendus.
À VOIR AUSSI | De passage à Shawinigan, Blanchet écorche Champagne et les politiques du PLC
Il a noté que les députés péquistes Pascal Bérubé, Joël Arseneau et Pascal Paradis ont prêté main-forte au Bloc sur le terrain.
Au 34e jour de la campagne fédérale, M. Blanchet s'est retrouvé en Mauricie, notamment à Shawinigan, dans les terres du ministre libéral sortant François-Philippe Champagne.
Pour sa part, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a réitéré l'engagement de son parti à défendre le financement des soins de santé dans un éventuel budget de Mark Carney.
De passage à Toronto, M. Singh affirme que, sans davantage de néo-démocrates à la Chambre des communes, le Canada pourrait se diriger vers des coupes budgétaires rappelant celles des libéraux des années 1990
Il estime que les libéraux cherchent à réduire de plus de 28 milliards $ les dépenses de fonctionnement, une somme qui, selon M. Singh, pourrait provenir en partie des transferts provinciaux en santé.
Son rival libéral se défend de vouloir réduire les dépenses en santé et parle de maintenir les transferts provinciaux et fédéraux aux particuliers. M. Singh avance cependant qu'avec la hausse de l'inflation et de la demande accrue de services, le maintien du financement équivaudrait à une réduction.
À Montréal, le cochef du Parti vert du Canada, Jonathan Pedneault, a été appelé à commenter la contestation judiciaire que sa formation mène contre la décision de l'exclure des débats des chefs de la semaine dernière.
Jeudi, les verts ont déposé à la Cour fédérale une demande de contrôle judiciaire par sa formation politique contre la Commission des débats des chefs.
M. Pedneault a dit espérer «retirer un peu de justice» en se tournant vers les tribunaux. Il exige aussi toujours la démission de la commission.
Celle-ci avait désinvité les verts à moins de 12 heures avant le premier débat le 16 avril dernier. La commission a pris cette décision en raison d'un problème concernant le nombre de candidatures, qui étaient inférieures au seuil nécessaire.
Le Parti vert affirme dans sa contestation qu'un grand nombre de candidats avaient rencontré des «difficultés inhabituelles» pour confirmer leur candidature. La formation politique juge son exclusion des débats comme «déraisonnable» au regard de la Charte canadienne des droits et libertés.
Voyez ici les développements du 34e jour de la campagne électorale au Canada:
13 h 17 | Poilievre annonce son plan pour les 100 premiers jours d'un gouvernement conservateur
Le chef conservateur Pierre Poilievre affirme qu'il adopterait une loi sur l'abordabilité financière et un «projet de loi omnibus massif sur la criminalité» dans les 100 premiers jours s'il devient premier ministre.
12 h 47 | Le cochef des verts espère «un peu de justice» face à la Commission des débats
Le cochef du Parti vert du Canada, Jonathan Pedneault, espère «retirer un peu de justice» en se tournant vers la Cour fédérale pour contester son exclusion des débats des chefs de la semaine dernière.
12 h 43 | Blanchet heureux de l'appui du chef péquiste, malgré l'arrivée tardive
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, précise que l'absence de son vis-à-vis du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, à ses côtés alors qu'il fait campagne respecte le plan sur lequel les deux hommes s'étaient entendus.
12 h 41 | Singh évoque les coupes budgétaires des années 1990 pour obtenir plus de sièges
11 h 40 | Carney juge que la réforme du mode de scrutin n'est pas une priorité
Le chef libéral Mark Carney affirme que la réforme du mode de scrutin n'est pas une priorité, mais il se dit «ouvert» à examiner cet enjeu éventuellement.
8 h 40 | Élections: les immigrants de deuxième génération plus enclins à voter pour les libéraux
Les personnes qui ont immigré au Canada — ou dont un membre de la famille l'a fait au cours des deux dernières générations — sont plus susceptibles de soutenir les libéraux que les conservateurs, selon un nouveau sondage.
7h30 | Le Canada devrait-il accroître ses échanges commerciaux avec la Chine?
Le sondage Nanos Research, réalisé pour CTV News et The Globe and Mail, révèle que les Canadiens sont quatre fois plus nombreux qu'il y a deux ans à souhaiter une augmentation des échanges commerciaux avec la superpuissance asiatique.
«Environ deux Canadiens sur cinq pensent que le Canada devrait maintenir ses relations commerciales au niveau actuel», a indiqué Nik Nanos, directeur scientifique des données chez Nanos Research, dans un communiqué. «Cependant, la volonté d'accroître les relations commerciales actuelles avec la Chine s'est renforcée.»
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Dans l'ensemble, 31% des personnes interrogées pensent que le Canada devrait développer ses relations commerciales avec la Chine, contre seulement 7% en juin 2023 et 5% en novembre 2022.
En comparaison, 20% ont déclaré que le Canada devrait réduire ses échanges commerciaux avec la Chine, contre 55% en juin 2023 et 61% en novembre 2022.
Le sondage n'a pas demandé aux personnes interrogées si leur opinion était influencée par la guerre commerciale en cours déclenchée par le président américain Donald Trump.
5h | Chronique Jean-François Daoust: Des élections qui peuvent se gagner sur la glace
Les événements sportifs peuvent influencer les résultats électoraux et il est possible que l’issue de certains matchs des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH) soit déterminante dans plusieurs circonscriptions lors des élections fédérales, lundi prochain.
Au Canada, le hockey, sport national, est omniprésent dans la culture populaire. Son importance est telle qu’il a fallu devancer, le 16 avril, le premier débat officiel de la présente campagne électorale fédérale, pour éviter une concurrence (déloyale!) avec le dernier match de la saison régulière des Canadiens de Montréal. Ce match était essentiel pour la qualification de l’équipe aux séries éliminatoires et a suscité l’intérêt d’une bonne partie des Québécois.
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L’influence du hockey sur la vie politique ne se limite toutefois pas à modifier l’horaire des débats ou aux métaphores sportives recyclées par les analystes politiques et les politiciens. Les événements sportifs peuvent avoir de réelles conséquences sur l’opinion publique et ultimement le choix électoral des citoyens.
Avec des informations de Noovo Info et de CTV News