Début du contenu principal.
Ils étaient des dizaines rassemblées devant le Centre Louis-Jolliet à Québec pour manifester, tous inquiets pour leur avenir.
Sur leurs pancartes on pouvait lire «Je veux contribuer à la société» ou encore «Ne nous enlevez pas la chance de nous intégrer».
Selon Mme Trudel, les coupures en francisation auront des conséquences sur les nouveaux arrivants qui veulent s’intégrer à la société. «C’est comme si on leur coupait la voix».
Le député solidaire Étienne Grandmont était lui aussi présent ce matin à la manifestation. Il a été très critique envers le gouvernement Legault qu’il accuse d’abandonner les étudiants en francisation.
«On aurait certainement pu terminer au moins cette cohorte. Ça n’a pas de bon sens coupé en plein processus. […] C’est quoi leurs options? Qu’est-ce qui leur reste?», dit-il.
Une lettre a également été envoyée au ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration Jean-François Roberge au cours des derniers jours afin de lui faire connaitre les impacts des coupures sur les étudiants en francisation.
Victor Henriquez, expert en relation publique et en gestion de crise, rappelle que le gouvernement indique depuis des années que la francisation est un élément essentiel à l’intégration.
«Dans leur processus de francisation, ils (les nouveaux arrivants) vont apprendre une expression québécoise extraordinaire qui dit: "il faut que les bottines suivent les babines"», indique M. Henriquez en entrevue au bulletin Noovo Info 12, en ajoutant que ce n’est l’exemple que le gouvernement montre aujourd’hui.
À voir dans la vidéo.