Au total, environ 400 CPE situés aux quatre coins du Québec sont touchés par la grève.
Les syndiqués CSN œuvrant dans les CPE demandent notamment une charge de travail moins lourde, une meilleure rémunération, des primes de disparité régionale pour les employées de certaines régions éloignées et des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios éducatrice/enfants «bien balisés et respectés».
«Je trouve ça très dommage que le gouvernement ne reconnaisse pas l’importance de ce travail qu’ils ont. On s’est bâti au Québec le plus beau système éducatif pour la petite enfance et il faut absolument le préserver», a souligné Denis Beaudin, président de la CSN en Estrie.
Les moyens de pression pourraient d’ailleurs s’alourdir sous peu alors que les syndiquées voteront dimanche sur un nouveau mandat de grève pouvant aller à la grève générale illimitée.
«Si on doit y aller, on va y aller. La dernière fois on a fait huit jours en grève générale illimitée, donc ils savent qu’on va y aller. On croit en notre réseau, on croit qu’on mérite ce que l’on demande et on ne lâchera pas tant qu’on ne l’aura pas», a affirmé Suzy Gaillardetz, présidente du Syndicat régional des travailleuses et travailleurs en CPE du Coeur du Québec – CSN.
Le Conseil du trésor a récemment déposé une offre pour les travailleuses en CPE affiliées à la CSN, une offre qui semble insuffisante.
Les détails dans le reportage de Marc-Antoine Mailloux, Frédérique Bacon et Frédérica Fortin-Foster.