Si plusieurs familles peuvent compter sur les grands-parents ou des proches, d’autres ont plus de difficulté à pallier ces journées de grève et la menace d’une grève illimitée n’arrange pas les choses.
Malgré tout, les parents rencontrés au Saguenay-Lac-Saint-Jean par Noovo Info semblent comprendre la bataille menée par les travailleuses en CPE.
«Je me sens en ce moment empathique et dérangé. Je suis super empathique et solidaire à la cause parce que c’est vraiment noble. Avec l’âge de ma fille c’est quand même possible de travailler en même temps, je travaille quand elle est en sieste ou quand elle est couchée, donc ça m’est arrivé beaucoup dans les dernières semaines de commencer à travailler à 20h le soir jusqu’à 22h, 23h, minuit et le lendemain à 5 heures, mais il y a toujours quelqu’un qui se lève, ce n’est pas l’idéal», a expliqué Stéphanie Ahern, une maman touchée par la grève.
Les détails dans le reportage d’Étienne Ouellet.