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C’est de la mère d’un autre enfant de la garderie que M. Courtois a appris que quelque chose n’allait pas.
«J’ai compris que quelque chose de grave se passait», a-t-il raconté alors qu’il était déjà au travail lorsqu’il a reçu l’appel. Après s’être coordonné avec sa conjointe, M. Courtois, déjà submergé par les émotions, s’est dirigé vers la garderie.
«C’est notre enfant. Je ne sais pas comment appréhender la chose […] j’ai une vingtaine de minutes de trajet. J’ai des pensées effroyables», a-t-il exprimé.
Plus tard, il apprend que son fils a été sorti de sous l’autobus et qu’il est vivant. Plus tard dans la soirée, il a été confirmé que l’opération sur le petit Jules a été un succès. Le personnel soignant était rassurant à son égard. Il devra rester encore plusieurs jours au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine.
«Mon fils a gagné ses galons de superhéros.»
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Cependant, c’est tout de même avec une pensée pour les familles endeuillées par cet incident que M. Courtois livre ce témoignage. Deux enfants ont perdu la vie à la suite de la collision. Six autres enfants, incluant Jules, ont été blessés.
Le père dit ne pas avoir de rancœur personnelle, comme il s’agirait «d’une insulte pour les deux autres familles».
«On est venu s’installer au Québec parce qu’on sentait que cette société était beaucoup plus sécuritaire. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut remettre ça en question», a-t-il soutenu.
Il s’agit d’un «événement isolé», selon M. Courtois.
«On est lié indéfiniment à ces deux familles, et à ces deux petits amis, à mon fils.»
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.