Début du contenu principal.
Il pouvait y avoir une cinquantaine d’offres pour une résidence, des ventes sans inspection et plus encore, vendre une maison pouvait se faire en à peine quelques jours. Ce n’était qu’une question de temps avant que le marché tende à se régulariser. Et, qui dit moins de ventes dit moins de travail pour les plus de 17 600 courtiers immobiliers au Québec.
Les huit hausses du taux directeur de la Banque du Canada au cours de la dernière année ont refroidi certains acheteurs de maison.
À lire également:
«Lorsque le marché se resserre, donc lorsque le marché vient plus difficile, il y a des gens qui n’arrivent plus à gagner leur vie comme courtier immobilier, et qui quittent donc la profession», a mentionné, Marc Lacasse, le président du conseil d’administration de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.
La tendance n’a cependant pas encore été chiffrée puisque les renouvellements de licence de courtier seront réalisés ce printemps. Toutefois, pour une première fois, on peut s’attendre à ce qu’il y aille beaucoup de départs dans cette profession.
Pour les courtiers immeubles d’expérience comme Marc Lefrançois, il devrait être plus facile de passer à travers cette période qui s’annonce un peu plus sombre.
Cependant, ce professionnel, qui exerce depuis plus de 20 ans à Montréal, considère que la situation pourra être plus difficile pour les courtiers immobiliers qui ont commencé au cours des dernières années puisqu’ils ont connu que les années fastes.
La pente s’annonce abrupte aussi pour ceux qui viennent à peine de commencer le métier.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet ci-contre.