Début du contenu principal.
Noovo Info a pu accompagner des paramédics, pendant toute une nuit, afin de documenter leur quotidien.
Mettez-vous dans la peau d’un paramédic avec notre reportage.
En plus des accidents et malaises, Urgences-Santé doit répondre à un nombre de plus en plus grand d’appels concernant des gens en crise ou qui vivent les conséquences de leur consommation.
Un travail difficile, comme l’explique le superviseur Benjamin Dansereau-Leclerc.
Et en plein Festival de Jazz, les paramédics sont plus sollicités que jamais. Après une intervention auprès d’un motocycliste gravement blessé qui a fait une embardée, le superviseur doit ensuite se diriger pour assister une femme inconsciente sur la rue Crescent, puis à la Place-des-Arts, où un touriste a fait un malaise.
Des événements comme le Festival de Jazz, le Piknic Électronik ou les soirées au Village au Pied-du-Courant viennent souvent avec leur lot d’interventions.
Mais tout à coup, la soirée prend une tout autre tournure. M. Dansereau-Leclerc reçoit un appel troublant: un paramédic d’une de ses équipes a été agressé par un homme auprès duquel il intervenait.
«Les paramédics peuvent demander de l'aide du service de police s’ils sont en danger immédiat et qu’il y a un risque pour leur sécurité à eux. C’est quelqu’un qui a demandé de l’aide», souligne le superviseur.
L’homme, potentiellement intoxiqué ou en proie avec des problèmes psychiatriques, est rapidement maîtrisé par les cadets et les policiers sur place.
Le prochain appel concerne un cycliste blessé à la suite d’une collision avec un véhicule. Le superviseur lui administre les premiers soins en attendant l’arrivée d’une ambulance.
C’est justement en tant qu’ambulancier que Benjamin a fait ses premiers pas, à 21 ans. Selon lui, ceux-ci ont beaucoup de pression, et ce, à un jeune âge.
«C'est quand même une grosse responsabilité qu'on met sur des jeunes qui sortent de l'école à 20, 21 ou 22 ans d'être en charge de situations qui sont extrêmement difficiles, de faire la différence dans la vie des gens dans leur pire moment de leur vie», relève-t-il.
En tout, Benjamin Dansereau-Leclerc aura répondu à une douzaine d’appels au cours de son quart de travail d’une dizaine d’heures.
Et c’est tout à l’image de son quotidien.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.