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Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg: le 1er juillet, plusieurs Québécois ont aussi déménagé dans des appartements trop chers, qui vont accaparer une part importante de leur budget.
Étienne Fortin-Gauthier était sur le terrain pour observer le tout.
Un locataire sondé par notre journaliste indique que dans son prochain logement, il paiera le double de son précédent loyer.
«J’étais dans un logement depuis six ans, sans hausse de loyer. [Maintenant] je vais payer 1000 $ de plus», déplore un autre homme.
Une façon d’épargner son portefeuille réside en la cession de bail, selon une autre personne.
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«Le 1er juillet, c’est toujours très occupé au FRAPRU. Dans les dernières années, il y a eu un boum, explique Véronique Laflamme du FRAPRU. Ce n’est pas qu’il ne se construit pas de logements, à Montréal, mais ça ne correspond pas à la capacité de payer de la moyenne des ménages locataires montréalais, qui est de moins de 37 000 $ par année».
Questionnée à savoir si les loyers de 1500 $ ou 1600 $ par mois constituaient la nouvelle norme en habitation, la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, Andrée Laforest, répond que le gouvernement «donnait du meilleur financement et s’ajustait avec les coûts des loyers».
Pour sa part, le porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois estime que le gouvernement de la CAQ est en mode «rattrapage sur la question du logement» avec ses mesures d’aide.
«Après avoir pendant un an et demi, deux ans, nié l’existence d’une crise du logement, aujourd’hui la réalité leur éclate en pleine face», déplore-t-il.
Pour l’intégralité du reportage, voyez la vidéo.