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La consultation est composée de plusieurs questions. En voici quelques exemples: «Considérez-vous qu’il y a un problème de mobilité dans les régions de la Capitale-Nationale ou de Chaudière-Appalaches?» ; «Dans quelle mesure êtes-vous favorable à la mise en place d’un réseau de transport structurant, soit un réseau de transports en commun majeur proposant divers moyens de déplacement qui permettent de transporter beaucoup de personnes de manière confortable, efficace, fiable et attrayante dans la communauté métropolitaine de Québec ?»
Il est aussi demandé si la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis et l’élargissement des nouveaux axes routiers pourraient améliorer la mobilité à Québec.
Fait intéressant : il est possible de remplir le questionnaire le nombre de fois souhaitée.
Selon les partis d’opposition, la démarche manque de sérieux. Étienne Grandmont, député solidaire et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports, trouve que la Coalition avenir Québec improvise dans le dossier.
«On n’est pas contre une consultation. On trouve ça bien de consulter les gens», dit le député.
«Mais c’est dans le comment et dans le quand. C’est très tendancieux. Il y a beaucoup de biais. C’est un sondage qui mélange un peu à la fois des données factuelles et des opinions.»
La consultation survient moins d’un an après que la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a annoncé l’abandon du projet de troisième lien. Quelques mois plus tard, soit en octobre, le premier ministre François Legault annonçait vouloir consulter la population sur le projet de troisième lien suivant la défaite de son parti à l’élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon.
Voyez tous les détails dans la vidéo avec Simon Bourassa.