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«La noyade chez un enfant, c’est un phénomène qui est silencieux», rappelle M. Hawkins. «15 à 20 secondes, ce n’est pas long. Le temps de parler à quelqu’un et de revenir, il est déjà trop tard.»
L’une des premières choses à faire pour éviter ce genre d’incident est de limiter l’accès aux piscines. À partir de septembre 2025, toutes les piscines résidentielles devront d’ailleurs être munies d’une clôture.
Mais selon M. Hawkins, en plus de réglementer, il faut surtout prévenir.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo liée à l’article.
«Lorsqu’on ouvre la piscine, on a un mandat de surveillance. Souvent, ce qu’on entend, c’est qu’il y avait plusieurs adultes et tout le monde pensait que quelqu’un surveillait», déplore-t-il.
D’après lui, il faudrait populariser le concept de «surveillant désigné», qui consiste à donner exclusivement à un adulte le mandat de surveiller la piscine. «Ce n’est pas le temps de jouer avec mon téléphone, de lire ma tablette, de lire mon roman ou de faire du jardinage, je surveille constamment», illustre M. Hawkins.
Si plusieurs parents peinent à inscrire leurs enfants à des cours de natation, le directeur général de la Société de sauvetage du Québec souligne que plusieurs municipalités utilisent leurs piscines extérieures afin d’enseigner les rudiments de la baignade. «Les sauveteurs [y sont] à partir de 11h ou 12h. Qu’est-ce qui nous empêcherait de [donner des cours de natation]?», demande M. Hawkins.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.