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Une famille d’Odessa avait élu domicile à la résidence privée pour aînés (RPA) Château Sainte-Marie, en Beauce. Noovo Info les avait rencontrés l’été dernier.
Un an plus tard, notre journaliste Jean-Simon Bui est retourné voir de quelle manière ils s’acclimataient.
Oleksandr Bunietskyi ne maîtrise pas encore le français, mais commence à le comprendre. «C’est un endroit magnifique, ce sont des gens fantastiques qui vivent ici», souligne-t-il. «Ils nous ont beaucoup aidés, en nous donnant un travail, en nous donnant un toit.»
De son côté, Liliia Afanasieva est maintenant capable de tenir une conversation en français.
«On travaille pour les résidents. C’est bien pour notre famille, on étudie ici aussi», raconte Lillia Afanasieva.
Leur fille Oleksandra Afanasieva est encore plus avancée. Elle fait des progrès rapides dans la langue de Molière.
«Ce n’est pas très difficile, mais c’est très rapide, comme mon amie, qui parle vraiment vite!» explique Oleksandra, qui vient d’avoir 13 ans.
«Le français, c’est difficile, confie pour sa part Liliia, parce que j’ai étudié l’anglais, le russe, l’ukrainien, mais jamais le français.» Les trois continuent de suivre des cours de francisation en plus de leur emploi, et des études dans le cas d’Oleksandra.
Au Château Sainte-Marie, la famille a été accueillie les bras ouverts.
«Pour nous, c’était comme une adoption, indique la directrice générale de la RPA, Julie Bouchard. Ils se sont intégrés à nous tout de suite. On les accompagne encore, on s’occupe de leur francisation avec eux, les cours de conduite. Ils viennent de s’acheter une voiture.»
Oleksandra a même donné un cours de danse au résidents avec le récréologue du Château. L’équipe de la résidence les a également accompagnés au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
«On est allés voir le premier match des petits Ukrainiens. C’était vraiment une journée émouvante pour eux, mais aussi pour nous», ajoute Mme Bouchard.
Le séjour de la famille Bunietskyi à Sainte-Marie commence de plus en plus à ressembler à un enracinement. «Je pense qu’on peut rester ici, et on veut rester ici, vivre ici. C’est un beau pays», affirme Oleksandr. C’est d’ailleurs un point de vue partagé par sa conjointe.
«C’est ici que j’habite», conclut Liliia.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.