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Michel Bherer a parlé du dossier lundi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Heidi Rathjen cofondatrice et coordonnatrice de PolySeSouvient.
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Mme Rathjen affirme ne pas être surprise par les sorties publiques des chasseurs et précise qu'elle ne les blâme pas.
«Je ne blâme pas les chasseurs qui paniquent un peu devant l'idée que leurs armes soient interdites. Le problème c'est que l'amendement a été un peu boiteux lors du dépôt et qu'il n'y a pas eu d'explications sur le texte législatif qui est très complexe pour un sujet qui est aussi très complexe», explique-t-elle.
Heidi Rathjen estime que ce manquement du gouvernement fédéral «a créé un vide» et «que ce vide a été rempli par les adversaires comme le lobby des armes et les Conservateurs».
«Ils ont dit que les armes de chasse étaient ciblées, ce qui n'est pas vrai», précise Mme Rathjen.
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Les nouvelles dispositions mises de l'avant par le fédéral viendraient bonifier la précédente interdiction, adoptée en mai 2020, qui incluait une liste de plus de 1500 modèles d’armes et de variantes de ce que le gouvernement considère comme des armes d’assaut. Cela inclut les modèles plus connus comme le AR-15 et le Ruger Mini-14.
«Nous ne ciblons pas les carabines ou les fusils de chasse», a réitéré le premier ministre Justin Trudeau, en conférence de presse en Ontario, après plusieurs sorties publiques de chasseurs.
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a aussi insisté pour rappeler que l'objectif de ces nouvelles dispositions «n'était pas de viser les propriétaires d’armes à feu qui respectent les lois, mais plutôt ceux qui possèdent des armes du type de celles qui ont été utilisées dans les pires tueries de l’histoire du pays».
Heidi Rathjen apporte d'ailleurs des précisions concernant le type d'arme que souhaite réellement bannir le gouvernement du Canada, voyez ces explications complètes dans la vidéo ci-contre.