Dix ans plus tard, l’artiste québécois Éric Hoziel est revenu sur ce tragique évènement, lui qui était sur le site du drame. Jamais le Québécois ne s’était attendu à ce que cette compétition prenne cette tournure.
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«J’entends ce premier coup et je me suis dit que ce n’était pas normal. Je n’avais aucune idée que c’était une bombe», se souvient M. Hoziel.
La panique et la confusion se sont ensuite installées au sein de la population, qui se demandait s’il y allait avoir d’autres bombes, alors que des personnes reposaient déjà dans un état critique. Ce n’est que plusieurs heures plus tard qu’Éric Hoziel a réalisé l’ampleur ce qu’il venait de se produire.
Une importante chasse à l’homme a par la suite été déclenchée afin de retrouver les fautifs. Des agents de la sécurité ont également été déployés à la frontière canado-américaine, raconte M. Hoziel.
«L’officier m’a demandé si j’étais au marathon. Et il a commencé à être très émotif, il a même pleuré en disant que l’acte sauvage qui a été commis sur sa ville le touche et que sa mission de vie c’est de trouver les personnes qui ont fait ça.»
Refuser de vivre dans la peur
Le Québécois dit avoir participé au marathon de Boston dès l’année suivante, en 2014, afin d’envoyer un message.
«J’avais envie de défier cette fatalité et de dire que je ne serai pas dans la peur», a-t-il lancé.
Le 15 avril 2023, deux cérémonies se dérouleront en Boston afin de rendre hommage aux victimes de l’attentat du marathon.
Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau dans la vidéo.