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Selon les autorités, il s'agit d'un produit du crime organisé, les voitures volées étant souvent vendues à l'étranger ou utilisées pour commettre d'autres crimes au Canada.
Le gouvernement fédéral organisera un sommet le mois prochain en réponse à la recrudescence des vols de voitures dans tout le pays, notamment au Québec.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon les autorités, il s'agit d'un produit du crime organisé, les voitures volées étant souvent vendues à l'étranger ou utilisées pour commettre d'autres crimes au Canada.
Ce phénomène est particulièrement répandu au Québec et en Ontario en raison de la proximité du port de Montréal.
Selon les données d'Équité Association, un organisme qui lutte contre la fraude à l'assurance et la criminalité, les vols de véhicules au Québec ont augmenté de 50% en 2022 par rapport à l'année précédente.
Pendant ce temps, ils ont augmenté de 48,3% en Ontario, de 34,5% dans les provinces de l'Atlantique et de 18,3% en Alberta.
«Nous le constatons partout. Tous les services de police voient leurs chiffres augmenter», a précisé André Durocher, directeur des relations communautaires et de la sécurité routière chez CAA-Québec, lors d'une entrevue avec CTV News.
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Le sommet, prévu pour le 8 février, réunira des dirigeants politiques, des policiers, des agents frontaliers et des dirigeants de l'industrie automobile.
«Si vous prenez l'île de Montréal, les voitures volées, initialement les rapports et les mesures sont pris par le Service de police de la Ville de Montréal. Mais comme nous le savons, beaucoup de véhicules volés finissent par être exportés ailleurs, il y a donc les autorités portuaires, les autorités frontalières et la GRC. Tous ces gens doivent donc travailler ensemble et coordonner leurs efforts», a expliqué M. Durocher.
Équité Association rapporte que la majorité des véhicules volés au Québec et en Ontario sont des VUS fabriqués après 2017.