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Le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, doit faire le point sur la situation épidémiologique la semaine prochaine.
Le déploiement de la campagne de vaccination contre les virus respiratoires se confirme au Québec. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a laissé entendre lundi qu’«une période de vaccination importante» se tiendra «à compter du 10 octobre.»
Le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, doit faire le point sur la situation épidémiologique la semaine prochaine.
En marge d’une conférence de presse à l’Institut de cardiologie à Montréal, M. Dubé a précisé que la campagne de vaccination ciblera initialement les «clientèles plus vulnérables» à la COVID-19 et l’influenza.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo liée à l'article.
Le ministre de la Santé a mentionné qu'une hausse des cas des virus respiratoires avait été remarqué dans les différents hôpitaux de la province, mais que ceux-ci ne se traduisaient pas en hausse dans la salles de soins intensifs.
La santé publique veut ainsi trouver «la meilleure fenêtre» pour vacciner la population. «On sait que le pire de la pandémie arrive dans les mois de décembre-janvier. Il fallait attendre, je dirais le plus longtemps possible pour que l'effet maximum d'une autre vaccination puisse protéger particulièrement nos gens les plus vulnérables dans cette période-là, entre décembre et mars parce qu'on sait que le vaccin, il est bon, au moins pour six mois.»
À VOIR ÉGALEMENT | À quoi s'attendre de la grippe et de la COVID-19 cet automne au Québec?
Des responsables fédéraux de la santé publique ont indiqué vendredi dernier que le nombre d’infections à la COVID-19 augmente à nouveau — juste à temps pour la saison des virus respiratoires en automne et en hiver, lorsque le virus respiratoire syncytial (VRS) et la grippe entrent en scène, typiquement.
Santé Canada a récemment autorisé un vaccin à ARNm contre la COVID-19 mis à jour, fabriqué par Moderna, qui cible le sous-variant XBB.1.5 d'Omicron qui circule actuellement. Le gouvernement fédéral envoie le nouveau vaccin aux provinces et aux territoires, qui sont responsables de le déployer auprès du public.
Au niveau national, il semble clair que de nombreux Canadiens en ont assez de se faire vacciner contre la COVID-19: selon l'Agence de la santé publique du Canada, seulement 22 % des personnes de cinq ans et plus ont reçu la dose de rappel bivalente, qui offrait une protection contre le variant Omicron en plus de la souche originale du coronavirus.
Avec de l'information de La Presse canadienne