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«Les Montréalais sont bienveillants, soit, mais on veut se sentir en sécurité», convient toutefois la mairesse.
Le mois de mai 2024 s’avère particulièrement macabre à Montréal, avec huit meurtres sur le territoire. Plusieurs citoyens ont témoigné de leur sentiment d’insécurité auprès de Noovo Info dans les derniers jours. La Ville de Montréal et son service de police en font-ils assez pour assurer la sécurité publique?
La mairesse Valérie Plante a répondu à cette question et a d’autres sujets chauds de l’actualité montréalaise en entrevue avec Noovo Info, jeudi.
«Les Montréalais sont bienveillants, soit, mais on veut se sentir en sécurité», a-t-elle convenu dans un entretien avec le chef d’antenne Étienne Fortin-Gauthier.
«À Chicago, ils ont une quarantaine de meurtres par mois; nous c’est une quarantaine par année. Il ne faut pas minimiser, mais il faut relativiser.»
«Je considère qu’avec le SPVM et Fady Dagher, [le chef] que j’ai choisi avec le style de leadership qu’on veut – répression quand c’est nécessaire, bienveillance quand il le faut – on travaille en équipe».
Pour Mme Plante, la preuve que M. Dagher et le SPVM ont la bonne stratégie pour assurer la sécurité des Montréalais, c’est que, certes, il y a eu une augmentation de certains types de crimes violents, mais on a recensé moins d’événements impliquant des armes à feu.
Selon la mairesse, l’ajout d’effectifs policiers n’est pas étranger à cette petite «bonne nouvelle» ce printemps. «L’idée c’est de travailler sur tous les fronts», commente-t-elle. «C’est notre administration qui a négocié pour aller chercher une enveloppe de plusieurs millions de dollars.» Elle parle là de l’ajout de 225 nouveaux policiers sur le territoire de la Ville de Montréal dans les dernières années, financé par un financement de 225 millions de dollars de la part du gouvernement Legault.
Un rapport du SPVM relayé aux médias démontre qu’avec un peu plus de 110 000 crimes en 2023, la criminalité est en hausse de 11,5% par rapport à 2022. Ceci dit, les crimes avec armes à feu sont en baisse de 25% par rapport à l’année précédente.