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Justice

Une dame reconnue coupable d'agression pour avoir toussé sur une employée d'épicerie

La femme est restée dans le magasin, criant que la COVID-19 n'était pas réelle et demandait au personnel de la laisser tranquille.

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CTV News
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Une femme de Campbell River, en Colombie-Britannique, a été reconnue coupable d'agression après avoir intentionnellement toussé sur une employée d'épicerie au début de la pandémie.

L'incident est survenu le 24 avril 2020 dans une épicerie Save On Foods de la municipalité.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

À l'époque, les consignes provinciales en matière de santé exigeaient que les clients demeurent à une distance d’environ six pieds les uns des autres et que les épiceries limitent le nombre de clients à l'intérieur.

Aucun mandat de masque n'était en vigueur. Le tribunal a entendu plusieurs employés de Save On Foods témoigner que Kimberly Woolman était entrée dans le magasin et avait demandé pourquoi une section avait été délimitée.

L'employée Jacqueline Poulton a expliqué que la zone était inaccessible, car elle était trop petite pour respecter les six pieds de distance.

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«Lorsque Mme Poulton a expliqué la politique du magasin et l'exigence de se conformer aux ordres de santé publique, Mme Woolman a répondu que la COVID n'était pas réelle et que c'était stupide», a déclaré la juge Barbara Flewelling, qui résumait le témoignage de Mme Poulton.

«Lorsqu'on lui a demandé si elle respecterait les règles de distanciation sociale, Mme Woolman a répondu "non."»

La dame a continué à marcher à travers le magasin. Mme Poulton raconte l'avoir suivie tout en restant à six pieds de distance et en lui demandant à plusieurs reprises de partir.

Quelques instants plus tard, Mme Poulton se souvient que la cliente s'est soudainement arrêtée, s'est retournée, s'est penchée vers elle et a toussé sur son visage à deux reprises.

La femme est ensuite restée dans le magasin, criant que la COVID-19 n'était pas réelle et demandait au personnel de la laisser tranquille, a expliqué l’employée.

L’incident a finalement rassemblé cinq employés, qui ont escorté Mme Woolman à l’extérieur du magasin.

Le personnel a déclaré au tribunal qu'ils l'avaient «encerclée» et l'avaient escortée vers la sortie. Cependant, en arrivant à la sortie, Mme Woolman a tenté de quitter le magasin avec son chariot d'épicerie, qui contenait plusieurs articles qu'elle n'avait pas encore payés.

Un employé, Gord Dawson, s'est placé devant le chariot et l'a empêchée de partir.

M. Dawson a mentionné au tribunal que la dame «essayait sans cesse de me foncer dessus avec (le chariot)... le faisant osciller d'avant en arrière pour me faire tomber afin qu'elle puisse passer à côté de moi», a écrit la juge dans sa décision, rendue le 17 avril.

Finalement, Mme Woolman s’est résignée et a quitté le magasin sans le chariot. Elle a ensuite été accusée d'agression contre Mme Poulton et M. Dawson.

La juge Flewelling mentionne dans sa décision que les cris de l’accusée et le fait que cinq employés ont dû l'escorter hors du magasin ont causé une perturbation dans un lieu public.

Pendant ce temps, le juge a ajouté que de tousser sur une employée, étant donné que l'infraction s'est produite pendant les premiers jours de la pandémie, constituait une agression, à l’instar de pousser le chariot sur un autre employé.

La juge dit que les procureurs ont établi «hors de tout doute raisonnable» que les trois infractions ont eu lieu, sur la base du témoignage de plusieurs employés et les caméras de surveillance du magasin.

-Un texte d'Adam Chan pour CTV News

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