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Le policier de 27 ans comparaîtra le 28 novembre, au Palais de Justice de Québec.
Jacob Picard, un policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), fait face à des accusations criminelles concernant des comportements violents qu'il aurait eus lors d'arrestations. Les événements pour lesquels il est accusé se sont produits à l'automne 2021.
Jacob Picard, âgé de 27 ans, a été accusé par voie de sommation de voies de fait causant des lésions corporelles, ainsi que de voies de fait. Il devra comparaître le 28 novembre au palais de justice de Québec.
C'est ce qu'a affirmé lundi le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), indiquant qu'il ne ferait aucun autre commentaire afin d'éviter de nuire au processus judiciaire.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a indiqué qu'il aurait aimé que l'annonce de lundi soit faite plus tôt, mais que ces processus prennent du temps. «On va voir ce que la justice, qui s'en est saisie, va décider selon la preuve qui sera présentée, a-t-il déclaré. Mais je pense que les gens aujourd'hui peuvent voir qu'il n'y a pas de cachette.»
Le premier événement a eu lieu dans la nuit du 17 octobre 2021, alors que M. Picard aurait projeté un client contre un mur à l'intérieur d'un bar dans la Basse-Ville de Québec. Des images provenant de caméras de sécurité avaient alors circulé montrant le policier agir de la sorte.
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Le deuxième événement serait survenu vers le 20 novembre 2021, dans le secteur de la Grande-Allée et de la Chevrotière à Québec, indique un communiqué du BEI.
La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, avait ordonné une enquête après que la police de Québec a déterminé qu'il y avait des motifs raisonnables de croire qu'une infraction criminelle avait été commise.
Au début du mois de décembre 2021, le directeur du SPVQ, Denis Turcotte, disait vouloir «aller au fond des choses» pour comprendre ce qui s'est passé dans les événements mis en lumière par des vidéos en ligne impliquant des arrestations brutales par des agents de Québec. Au total, cinq policiers avaient été suspendus relativement à plusieurs événements.
Le BEI s'était vu confier le mandat de mener deux enquêtes qui concernaient deux événements impliquant le même policier.
Ce dernier avait été suspendu relativement à des plaintes liées aux vidéos. Au début de l'année 2022, on apprenait que le policier était de retour en fonction et qu'il était assigné à des tâches administratives.
Un porte-parole de la police de Québec a déclaré lundi que le service ne ferait pas d'autres commentaires.
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