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Après de nombreuses surenchères en début d'année, la Banque du Canada a calmé le jeu
2022 a été toute une année pour le marché immobilier en Abitibi-Témiscamingue.
L'année dernière, jamais la vente de maisons résidentielles n'a été aussi basse, une première depuis 2015.
Au total, 1 055 propriétés ont trouvé preneur régionalement. Ça représente une diminution de 16%.
Le début de 2022 a été marqué par de nombreuses surenchères.
«Ce n'était pas rare qu'on vît deux ou trois promesses d'achat sur une propriété lorsqu'elle était très bien. Là, on peut parler de huit à 10 [visites]. Il y a même un courtier qui m'a dit qu'il avait eu 12 offres d'achat et 20 visites en deux journées et on est en Abitibi! Ça, on ne vivra plus jamais ça. Ça me surprendrait énormément.»
- Robert Brière, directeur de la Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue
Plus tard dans l'année, le marché de revente a été ébranlé par la guerre en Ukraine et l'inflation. Ça s'est reflété par une hausse marquée des taux d'intérêt.
La surchauffe de l'immobilier s'est apaisée lorsque la Banque du Canada a augmenté son taux directeur à plusieurs reprises, menant aussi à la chute des ventes et à une baisse des prix.
L'année 2022 doit cependant être mise en perspective, juge le directeur de la Chambre immobilière.
«On se rappellera que les années pandémiques ont été les meilleures années que l'immobilier a jamais connues, depuis que le système comptabilise les données. 2020 a été la meilleure de toutes. Elle a battu le record en région, avec 1 311 ventes. En 2021, 1 251 [ventes]. Il faut relativiser un petit peu. Oui, il y a eu un gros ralentissement, mais avec les deux années précédentes, on partait quand même avec de très bonnes années au niveau des ventes.»
- Robert Brière