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La SQ a arrêté un homme en lien avec cette affaire. Les menaces ont été envoyées par courriel.
La Sûreté du Québec (SQ) a arrêté un homme, le 8 mars dernier, en lien avec la prolifération de menaces envers un élu de l'Assemblée nationale. Il s'agit de Paul Saint-Pierre Plamondon
En raison de ces menaces, le chef du Parti québécois (PQ) a réduit certaines de ses activités de la journée de vendredi. M. Plamondon sera quand même à un point de presse transpartisan sur la réforme de la carte électorale et possiblement disponible en public pour réagir au résultat d'une rencontre entre les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau.
«Les menaces auraient été proférées le 4 mars et l'enquête policière a permis d'arrêter un suspect dans les jours suivants», a précisé vendredi à Noovo Info la porte-parole de la Sûreté du Québec, Marythé Bolduc. Mme Bolduc ajoute qu'une perquisition a eu lieu au domicile du suspect et que du matériel informatique a notamment été saisi pour analyse.
«Ces moment difficiles relèvent de la vie privée de Paul et il ne fera aucun commentaire là-dessus», a indiqué un porte-parole du PQ à Noovo Info.
L'homme — dont l'identité ne peut être dévoilée d'ici sa première comparution officielle — a été libéré et devrait éventuellement comparaître au palais de justice de Québec. Il s'agirait d'un homme de 40 ans.
On ignore pour le moment les charges retenues contre l'accusé.
Selon une enquête du Journal de Montréal, les menaces ont été envoyées à M. Plamondon par courriel. Le discours du suspect démontrait beaucoup de colère envers les politiques actuelles d'immigration.
D'autres élues et élus de l'Assemblée nationale du Québec auraient été dans la mire du suspect qui aurait affirmé dans sa lettre de menace au chef du PQ avoir dressé une liste de la famille de tous les politiciens québécois.
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Les menaces envers les élues et élus du Québec font régulièrement la manchette depuis quelques années, que ce soit au niveau municipal, provincial ou fédéral.
Par exemple, le mois dernier, la députée caquiste Isabelle Lecours a dû fermer son bureau en raison de menaces.
Également, un homme de Hampden, qui a utilisé TikTok pour menacer les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault a récemment plaidé coupable à cinq des sept chefs d'accusation qui pesaient contre lui.
En septembre dernier, des élus de l'Assemblée nationale, représentant les quatre partis politiques, ont pris la parole pour déplorer le fait que les élus reçoivent toujours autant de menaces provenant en grande partie des réseaux sociaux.
Avec de l'information de Guillaume Théroux pour Noovo Info.