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«Je sais à quel point il est difficile de s'occuper de ces patients dans notre propre système de santé et dans ma propre pratique, alors j'ose à peine imaginer ce que ça peut être en pleine guerre.»
Un chirurgien en cardiologie de Calgary a organisé l'envoi de fournitures médicales en Ukraine après avoir vu un médecin y traiter des patients opérés à cœur ouvert dans un abri antibombes.
Le docteur Paul Fedak, qui est Ukraino-Canadien, a raconté jeudi qu'il regardait il y a quelques mois une publication sur les réseaux sociaux d'un chirurgien en cardiologie ukrainien, Igor Mokryk, emmenant des patients dans un bunker alors que les bombes explosaient au-dessus de leur tête.
«Je sais à quel point il est difficile de s'occuper de ces patients dans notre propre système de santé et dans ma propre pratique, alors j'ose à peine imaginer ce que ça peut être en pleine guerre», a raconté le docteur Fedak, directeur de l'Institut de cardiologie Libin à l'hôpital Foothills.
Le docteur Fedak, son équipe et la régie de la santé de l'Alberta ont rassemblé une cargaison de fournitures en soins cardiaques, comprenant environ 30 boîtes d'équipement de protection individuelle, des pansements, des cathéters, des seringues, des blouses chirurgicales et des électrodes de défibrillateur.
En conférence de presse, jeudi, le cardiologue a précisé que ces fournitures étaient excédentaires ou avaient dépassé leur durée de conservation recommandée en Alberta, mais qu'elles pouvaient encore être utilisées en toute sécurité. Il a déclaré que les boîtes seront envoyées à une source que l'Ukraine utilise en Pologne, qui s'assurera que l'équipement médical arrive à bon port en toute sécurité.
Il a déclaré que l'Institut de cardiologie de Kyiv avait fourni au préalable une longue liste d'articles difficiles à trouver. Le docteur Fedak souhaite maintenant envoyer plus de fournitures et espère que d'autres établissements emboîteront le pas.
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«Avec les dernières attaques, ils souffrent de problèmes d'électricité et il n'est pas sécuritaire de se déplacer, alors tout ce qu'ils auront à faire, c'est d'ouvrir les boîtes et tout de suite, ils vont pouvoir utiliser les fournitures», explique-t-il.
Le docteur Fedak a raconté jeudi qu'il avait d'abord contacté son confrère Igor Mokryk par compassion, pour s'assurer qu'il allait bien. C'est après avoir discuté avec lui qu'il s'est rendu compte qu'il y avait plus à faire.