Début du contenu principal.
«J'ai vraiment eu peur pour le garçon.»
Un adolescent de Winnipeg a eu droit à une pluie d’éloges après avoir sauvé un enfant d'une attaque de coyote.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Logan Funk dit avoir entendu du bruit à l'extérieur de la maison de sa famille à North Kildonan, samedi soir vers 18h50.
«J'ai entendu des cris et je suis sorti de chez moi. J'ai vu un garçon de 9 ans se faire mordre à l'arrière de la tête», a raconté Funk à CTV News, lundi.
Le Service de police de Winnipeg (SPW) a indiqué qu'une fille de 15 ans et son frère de 9 ans se promenaient près du coin de Popko Crescent et de Knowles Avenue lorsqu'ils ont remarqué un coyote. Ils ont essayé de s'enfuir, mais le coyote les a poursuivis et a attaqué le garçon de 9 ans, lui causant plusieurs blessures.
«Pendant les deux minutes qui ont suivi, il était toujours dans cette cour et il nous fixait», a ajouté Logan Funk. «On aurait dit qu'il voulait revenir à la charge. Alors j'ai pris une pelle et je l'ai effrayé.»
Après le départ du coyote, Logan, avec l'aide d'autres témoins, a aidé l'enfant blessé avant l'arrivée des services d'urgence.
Le garçon a été emmené à l'hôpital dans un état stable.
«J'ai vraiment eu peur pour le garçon», s'est souvenu l’adolescent. «La plupart des gens pourraient se défendre contre un coyote, mais pas quelqu'un comme un petit enfant.»
La mère de Logan Funk, Suzy Gerbrandt, s’est dite impressionnée par l’acte héroïque de son fils.
«Je suis vraiment fière de lui», a lancé Mme Gerbrandt. «Le voir agir ainsi... Je l'ai vu courir instinctivement sans peur.»
L'adolescent ne pense pas à cette étiquette de héros.
«Je ne sais pas, je ne pense pas à ça. Je pense juste avoir sauvé un petit enfant samedi. Je pense avoir fait principalement ce qu'il fallait.»
Mme Gerbrandt a ajouté que les coyotes sont assez présents dans le quartier de River East.
«Nous vivons parmi les coyotes et nous n'aurions jamais pensé que cela arriverait», a-t-elle admis à CTV News.
Les agents de conservation du Manitoba, avec les membres du SPW, enquêtaient dans la région dimanche. Un coyote a été repéré par CTV News, bien qu'il ne soit pas confirmé s'il s'agit du même animal que lors de l'incident.
Barret Miller, du centre environnemental et récréatif FortWhyte Alive, a répondu à CTV News que ces attaques de coyote sont extrêmement rares.
«Cela se démarque vraiment», a affirmé M. Miller. «Même dans l'ensemble du Canada, il n'y a pas eu beaucoup de choses de ce genre ces 20 dernières années environ.»
Cependant, M. Miller a mentionné qu'il est important de maintenir une distance appropriée avec les coyotes et autres animaux sauvages, et d'être prêt si l'animal s'approche de vous.
«Si cet animal s'approche ou vous met mal à l'aise, grandissez, faites du bruit et prenez les commandes», a-t-il expliqué. «Puis, reculez. Sortez de cette situation et laissez beaucoup d'espace à l'animal.»
C'est une pratique appelée intimidation. Le Service de police de Winnipeg a ajouté que les gens peuvent lever leur veste ou un autre vêtement au-dessus de leur tête pour paraître plus grands. Un sifflet de sécurité est une autre option pour créer du bruit.
M. Miller a précisé que si l'animal devient une menace, la meilleure action est de le frapper violemment sur le nez.
Lundi après-midi, un porte-parole de la Conservation du Manitoba a déclaré à CTV News que le coyote avait été suivi jusqu'à une zone dense de broussailles.
«Une fois qu'il sera localisé et éliminé, il sera testé pour la rage. Les agents s'engagent à assurer la sécurité du public tout en éduquant les résidents sur la coexistence sécuritaire avec les coyotes», a rapporté le porte-parole dans un courriel. «Les interactions avec les coyotes sont rares et, selon tous les comptes rendus, c'est la première attaque de ce genre signalée au Manitoba. Les coyotes sont généralement timides vis-à-vis des humains, à moins d'être provoqués ou de défendre un terrier.»
La Conservation du Manitoba dit avoir reçu environ 15 rapports au service des agents de conservation en juin. La plupart étaient des observations, bien qu'il y ait également eu un rapport d'attaque de chien le mois dernier.
Un texte de Daniel Halmarson pour CTV News