Début du contenu principal.
Uber Canada apporte plusieurs changements visant à offrir aux chauffeurs et aux coursiers plus de transparence sur leurs revenus et une meilleure protection lorsqu'ils sont sur la route.
Uber Canada apporte plusieurs changements visant à offrir aux chauffeurs et aux coursiers plus de transparence sur leurs revenus et une meilleure protection lorsqu'ils sont sur la route.
Les changements comprennent un projet pilote déployé plus tard cette année qui fournira aux chauffeurs de la Colombie-Britannique et de l'Ontario plus d'informations, y compris le tarif estimé et la destination prévue, avant d'accepter un voyage.
L'entreprise vise également à protéger les conducteurs à travers le pays en identifiant les consommateurs qui signalent faussement des incidents ou qui évaluent négativement les chauffeurs en fonction de caractéristiques indépendantes de leur volonté (problèmes mécaniques ou mauvais comportement de passagers) et en veillant à ce que ces avis et allégations ne soient pas pris en compte dans les évaluations des conducteurs ou les désactivations de compte.
D'autres mesures permettront aux conducteurs d'un programme pilote d'avoir le choix d'enregistrer des vidéos de leurs déplacements à l'aide de la caméra frontale de leur téléphone intelligent plutôt que simplement avec leurs caméras de tableau de bord, et les conducteurs dans un autre programme recevront des rappels via l'application pour boucler leur ceinture de sécurité au début d'un voyage.
Brice Sopher, vice-président du groupe canadien de coursiers et de chauffeurs Gig Workers United, a déclaré que ceux qui gagnent de l'argent grâce à la plateforme ont des réticences à l'égard de certaines des mesures. Ils considèrent que les changements ne sont qu'une «façade» destinée à minimiser la difficulté pour les travailleurs de gagner de l'argent sur la plateforme.
Les coursiers comme M. Sopher, par exemple, ont obtenu des informations préalables sur les tarifs et la destination avant les chauffeurs et ont remarqué une diminution de leurs revenus dès le déploiement du programme.
«Il est plus difficile que jamais de gagner un salaire décent, a-t-il déclaré. Beaucoup de travailleurs ont quitté ou quittent ce secteur parce qu'ils ne parviennent pas à gagner suffisamment pour vivre.»
Les changements sont le produit des commentaires recueillis par Uber dans le cadre d’un accord de janvier 2022 avec le syndicat du secteur privé des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC Canada).
Les travailleurs ne se sont pas syndiqués dans la foulée de ce partenariat, mais il a permis au syndicat de représenter les chauffeurs et coursiers canadiens à la demande des travailleurs lorsqu'ils sont confrontés à des désactivations de compte ou à d'autres conflits avec Uber.
Deux ans après le début de l'accord, les TUAC Canada ont déposé des plaintes auprès d'Uber au nom de 1908 travailleurs qui ont été confrontés à une désactivation ou à d'autres problèmes avec leurs comptes.