Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

International

Trump et Poutine doivent discuter de la guerre en Ukraine cette semaine

«Les deux présidents vont avoir une discussion très fructueuse et positive cette semaine.»

L'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, participe à une entrevue après avoir participé à une réunion à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025.
L'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, participe à une entrevue après avoir participé à une réunion à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025.
Michelle L. Price
Michelle L. Price / Associated Press

Le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine devraient s'entretenir cette semaine, alors que les États-Unis tentent de négocier un cessez-le-feu dans la guerre russo-ukrainienne, selon l'envoyé spécial de M. Trump, Steve Witkoff.

Il s'agirait du deuxième appel médiatisé entre les deux dirigeants depuis le début du second mandat du président Trump en janvier. MM. Trump et Poutine avaient discuté en février et avaient convenu d'entamer des discussions de haut niveau pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

«Les deux présidents vont avoir une discussion très fructueuse et positive cette semaine», a soutenu M. Witkoff dimanche, lors de l'émission «State of the Union» sur CNN.

M. Witkoff a rencontré M. Poutine cette semaine en Russie pour des discussions visant à mettre fin à l'invasion de l'Ukraine par ce pays, et il a dit espérer un accord prochainement.

«Le président utilise le délai de quelques semaines et je ne suis pas en désaccord avec lui. J'ai bon espoir que nous verrons de réels progrès», a affirmé M. Witkoff.

À VOIR ÉGALEMENT | Échange tendu entre Trump, Vance et Zelensky

Lors de son passage dimanche sur CBS à l'émission «Face the Nation», M. Witkoff a de nouveau évoqué un éventuel entretien téléphonique entre MM. Poutine et Trump, sans toutefois préciser les décisions qui pourraient être prises à l'issue de cette discussion.

M. Witkoff a indiqué qu'ils avaient noué une relation durant le premier mandat de M. Trump et qu'il s'attendait à ce que l'entretien de cette semaine soit «très positif et constructif».

Le premier appel de M. Trump à M. Poutine est survenu après que M. Witkoff se soit rendu en Russie pour rapatrier Marc Fogel, un professeur d'histoire américain que les États-Unis avaient jugé détenu à tort.

Un jour après l'échange de prisonniers, le président Trump a annoncé avoir parlé à M. Poutine et a qualifié leur conversation de «longue et très productive».

M. Witkoff a hésité quant à savoir si MM. Poutine et Trump décideraient, lors de cet appel, d'aller de l'avant avec le cessez-le-feu de 30 jours proposé par les États-Unis. L'Ukraine a accepté l'accord. Le président Poutine a dit être d'accord sur le principe de la proposition, mais que les détails restent à régler.

«Le président Trump est le décideur ultime, notre décideur, et le président Poutine, pour la Russie, est leur décideur, a déclaré M. Witkoff. C'est un signe très positif qu'ils se parlent à un moment donné. Je pense que cela montre qu'il y a une dynamique positive.»

M. Witkoff a également balayé du revers de la main une récente déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a affirmé dans un communiqué que la Russie «ne semble pas sincèrement rechercher la paix» et que M. Poutine intensifiait les combats avant de négocier.

M. Witkoff a dit ne pas être au courant des propos de M. Macron, mais a ajouté : «C'est regrettable que les gens fassent ce genre d'évaluations», alors qu'ils «n'ont pas forcément une connaissance directe de la situation».

«Je sais ce que j'ai entendu, le langage corporel dont j'ai été témoin, a affirmé M. Witkoff à propos de sa rencontre avec Poutine. J'ai constaté un effort constructif, sur une longue période, pour discuter des détails de la situation sur le terrain.»

Michelle L. Price
Michelle L. Price / Associated Press